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Chez le médiateur, le Premier ministre malien soutient la négociation
Publié le samedi 23 juin 2012   |  AFP


Le
© AFP par AHMED OUOBA
Le Premier ministre par intérim Cheikh Modibo Diarra, reçu par le président burkinabè et médiateur Blaise Compaoré


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La négociation est la "première option"
pour résoudre la crise dans le nord du Mali, contrôlé par des groupes armés, a
déclaré vendredi le Premier ministre par intérim Cheikh Modibo Diarra, reçu
par le président burkinabè et médiateur Blaise Compaoré.
"Nous avons toujours dit (...) que la négociation est notre première
option", a indiqué M. Diarra à l`issue d`un entretien au palais présidentiel
de Ouagadougou avec M. Compaoré, médiateur de la Communauté économique des
Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao) dans la crise au Mali.
"Nous n`avons ni peur ni honte de négocier parce que nous avons affaire à
des compatriotes maliens", a-t-il poursuivi en référence aux groupes armés.
"Nous avons dit en son temps que nous ne voulions pas nécessairement la
guerre" mais que, "si la négociation n`était pas possible, nous étions prêts"
à une "guerre qui mettrait fin à la guerre", a-t-il souligné.
Au terme d`une tournée dans des pays concernés par la crise qui l`a conduit
en Algérie, en Mauritanie et en France, le Premier ministre malien a précisé
être venu chez M. Compaoré voir "les opportunités de négociation afin qu`au
niveau gouvernemental le Mali décide de ses options".
Sa visite au Burkina Faso survient au moment où deux des mouvements armés
qui contrôlent le Nord malien depuis fin mars ont des délégations à
Ouagadougou depuis plusieurs jours: les islamistes d`Ansar Dine et la
rébellion touareg du Mouvement national de libération de l`Azawad (MNLA).
A l`issue d`une rencontre lundi avec M. Compaoré, la délégation d`Ansar
Dine avait annoncé accepter la médiation du président burkinabè qui, de son
côté, a appelé ce groupe à rompre avec les "terroristes" d`Al-Qaïda au Maghreb
islamique (Aqmi), ses alliés avec lesquels il est en position de force dans le
Nord.
Les représentants d`Ansar Dine ont poursuivi cette semaine leurs
discussions avec des collaborateurs de M. Compaoré, et réitéré leur principale
exigence, l`application de la charia (loi islamique) au Mali.
Dans le même temps, la Cédéao prépare l`envoi éventuel d`une force de
quelque 3.300 hommes au Mali. La France a dit mardi s`attendre à une décision
rapide du Conseil de sécurité de l`ONU soutenant ce projet de l`Union
africaine et de la Cédéao.
A Bamako, les autorités maliennes de transition peinent par ailleurs à
s`affirmer face à la junte responsable du coup d`Etat militaire du 22 mars,
qui a officiellement rendu le pouvoir mais reste influente.
Frappé et blessé le 21 mai par des manifestants hostiles à son maintien au
pouvoir pour un an, le président de transition Dioncounda Traoré est depuis le
24 mai en France où il a reçu des soins.
Il "poursuit sa convalescence à Paris" et "a un moral d`acier, il a envie
de retourner dans son pays", a assuré vendredi à Ouagadougou le porte-parole
du gouvernement malien, Hamadoun Touré.
Le Premier ministre malien et son équipe doivent quitter Ouagadougou samedi.

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