Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Souffrance des cheminots maliens : « Le Bout du tunnel » n’est pas pour demain
Publié le jeudi 15 avril 2021  |  Nouvel Horizon
Départ
© aBamako.com par Androuicha
Départ du train voyageur Dakar Bamako marquant la reprise du trafic ferroviaire au Mali
Bamako, le 12 février 2018. Avec le ministre des Transports et du Désenclavement à bord, le train voyageur Dakar Bamako s`est ébranlé de la gare ferroviaire pour Kayes marquant ainsi la reprise officielle du trafic ferroviaire au Mali.
Comment


Le vice-président en charge des questions de défense et de sécurité, Colonel Assimi Goïta continue-t-il à recevoir les mêmes coups que l’ancien Président, Ibrahim Boubacar Keïta ne cessait de dénoncer ? Tout porte à croire que son engagement en vue de relancer le chemin de fer en arrêt depuis des années afin d’alléger la souffrance des cheminots risque de ne pas voir le jour avant la fin de la Transition qui reste moins d’une année.

Aucun être humain ayant un sens pour les Droits de l’Homme ne peut rester indifférent face à la situation des cheminots maliens qui sont à plusieurs mois sans salaire. Beaucoup de familles se sont disloquées à cause des difficultés financières. Les différents efforts du Président IBK en vue de permettre aux trains de siffler à nouveau au Mali ont été vains. Ce qui l’amenait à dire qu’il « a mis des hommes et des femmes de confiance en mission qui ont fini par le poignarder dans le dos » .

Lors de l’audience que le Colonel Assimi Goïta a accordée aux cheminots, il a été plus que jamais sensible à leurs préoccupations. C’est ce qui justifie des missions à l’extérieur en vue de trouver une solution pérenne et appropriée à la question relative à la relance du chemin de fer. Il ressort des constats que « les lignes ne bougent pratiquement pas ». A ce rythme, selon des spécialistes, la Transition ne pourra pas résoudre ce problème. La question qui demeure est la suivante : Qu’est-ce que le Président de la Transition, Bah N’Daw, le vice-président, Colonel Assimi Goïta, le Premier ministre, Moctar Ouane, le ministre des Transports et des Infrastructures, Makan Fily Dabo, le Directeur Général de la Société de Patrimoine Ferroviaire du Mali (SOPAFER), Ibrahim Maïga qui n’est pas d’ailleurs cheminot, laisseront en matière de relance du chemin de fer à la fin de la Transition. Si le Directeur Général de la SOPAFER, Ibrahim Maïga semble montrer ses limites, de l’autre côté les yeux étaient braqués sur le ministre des Transports et des Infrastructures, Makan Fily Dabo. Finalement les uns et les autres doutent de la capacité de ces deux personnes à donner un nouveau souffle au secteur. Au même moment, des dizaines de millions de FCFA seraient débloqués en vue de rénover des gares ou de nettoyer le chemin de fer sans trains. La question qui se pose est la suivante : Ne sont-ils pas en train de faire au Président de la Transition, Bah N’Daw et au Vice-président, Colonel Assimi Goïta, ce que les collaborateurs du Président IBK lui faisaient ?

Ce qui est sûr et certain, en plus de la volonté du vice-président, Colonel Assimi Goïta à soulager les cheminots, lors de l’inauguration du deuxième pont de Kayes et ses voies d’accès, le Premier ministre, Moctar Ouane avait donné de l’espoir aux Kayesiens. A cette occasion, le Premier ministre, Ouane a engagé le ministre Makan Fily Dabo à entamer les démarches nécessaires pour lever toutes les entraves à la relance du chemin de fer. Depuis, le ministre des Transports et des Infrastructures, Makan Fily Dabo, le Directeur Général de la Société de Patrimoine Ferroviaire du Mali (SOPAFER), Ibrahim Maïga semblent ne pas trouver les repères. De la manière où les choses avancent, tant que le Président de la Transition, Bah N’Daw, le vice-président, Colonel Assimi Goïta, le Premier ministre, Moctar Ouane ne s’impliquent pas à fond, le Transition ne pourra pas résoudre ce problème qui coupe le sommeil à des chefs de famille.

TOUGOUNA A. TRAORE
Commentaires