Sous IBK, des biens immobiliers de l’Etat ont été bradés ou vendus à vils prix. Une honteuse et révoltante situation découverte après le départ des fossoyeurs. Quelle solution pour que le pauvre Etat puisse rentrer dans ses droits ?
Les Maliens intègres, probes et soucieux de l’avenir et du devenir de nos enfants, ont failli tomber en syncope suite à la révélation de la sulfureuse affaire de vente et même du bradage de 27 bâtiments publics pour un montant d’environ 24 milliards de francs CFA. Il s’agit de : la direction régionale du génie rurale ; l’ex maison des avocats ; l’ex direction nationale de l’industrie ; la direction régionale des affaires économiques ; l’ex caisse des retraites ; les logements 1 et 2 du TF 354 sis centre commercial ; Logements du centre national de la promotion artisanale ; l’institut de la statistique ; Logements de la division du cadastre et de la propriété foncière ; l’ex direction nationale des impôts ; l’ex centre de formation des magistrats ; l’association des historiens du Mali ASHIMA ; la direction des affaires sociales du ministère de la santé ; la recette générale du trésor ; le comité d’appui aux réformes institutionnelles (mission d’appui aux réformes politiques); le conseil supérieur de la communication ; le jardin d’enfants les oisillons ; le logement N°256 ; le ministère du développement social TF N° 1602 et 2098 ; la direction nationale de la géologie et des mines ; le centre medico- scolaire ; la direction régionale des douanes du district et Koulikoro et la direction des douanes ; les logements abritant l’ex service des taxes indirectes des impôts ; la direction nationale du génie rural ; l’agence pour l’aménagement et la gestion des zones industrielles et le logement abritant le bureau de la grande chancellerie du Mali. Ces différents bâtiments ont été cédé pour un coût total de 23 878 003 693 francs CFA. A la date d’aujourd’hui 3 877 989 805 francs CFA représentent le reliquat à verser à l’Etat. Face à cette sulfureuse affaire, l’association Malienne de lutte contre la corruption et la délinquance financière à, dans une correspondance en date du 19 mars 2021, demandé au premier ministre, chef du gouvernement, l’audit sur la vente de ces biens immobiliers. Une doléance qui a commencé a être traitée puis qu’une commission a déjà été mise en place pour faire l’expertise de ces ventes. En attendant le rapport de cette commission d’expertise, il y a lieu de se demander si la solution ne serait pas l’annulation pure et simple de ces ventes afin que l’Etat puisse entrer en possession de son patrimoine foncier.En même temps, en tenant compte du discours d’investiture du chef de la Transition Bah NDaw ‘’Je ne peux pas promettre zéro corruption mais je ferai tout pour que l’impunité zéro soit la norme. L’argent public est sacré et je ferai en sorte qu’il soit dépensé, de manière traçable et raisonnable. Avec tous les sacrifices que cela comporte, en termes de mesures systémiques et de répression des crimes et délits économiques’’. Cela veut dire que les auteurs de ce bradage ont des jours sombres devant eux.