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Yamoussa Camara, le « Présumé coupable » qui met à nu Boubèye Maïga
Publié le lundi 19 avril 2021  |  bamakonews
Rentrée
© aBamako.com par Androuicha
Rentrée politique nationale du parti ASMA-CFP
Ségou, le 22 juin 2019. Le parti Alliance pour la Solidarité au Mali- Convergence des Forces Patriotiques (ASMA-CFP) a fait sa rentrée politique nationale sous la houlette de son président M. Soumeylou Boubèye MAIGA.
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« Ma part de vérité », c’est l’appendice qui accompagne le titre du livre écrit par le Général Yamoussa Camara, ancien ministre de la défense sous le régime IBK. Cité dans l’affaire de la disparition des bérets rouges à Diago, près de Kati, en 2012, l’enfant de Bancoumana (cercle de Kati) revient sur les faits de cette « affaire d’Etat », aux paramètres flous. Bien de révélations sont faites et le moins que l’on puisse dire c’est que la justice malienne et l’ancien premier ministre Boubeye Maïga sont malmenés par le général le long de ses 323 pages.

Yamoussa Camara a-t-il pu tout dire dans son livre ? C’est la grande question après la parution de ce bouquin de plus de trois cent pages, qui ne suffisent pas, selon certains observateurs, pour tout dire des affaires d’Etat qui y sont évoquées. Dans ce livre, l’auteur pointe du doigt l’impéritie d’une justice aux ordres, et des hommes qui se sont montrés « au-dessus de la justice », à l’image de l’ancien président IBK et de son ancien premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga (SBM).

L’auteur déplore une justice aux commandes de celui qui est cité sans courtoisie dans le livre, en l’occurrence Soumeylou Boubèye Maïga. Pour Yamoussa Camara, l’ancien premier ministre d’IBK s’est vengé de lui, et a réussi à le faire mettre en prison grâce à nombres de coups montés. L’auteur, qui se place en victime, regrette que la justice se soit laissée manipuler par des personnes qui ont pensé être au-dessus de la loi.

Accordant une interview à la radio Djoliba FM, l’ancien commandant de zones de défense et ancien ministre, donne moult détails des péripéties qui l’ont conduit à la case prison dans le cadre de l’affaire dite des bérets rouges. Il n’y a, ni plus ni moins, qu’une guerre de leadership pour être le plus proche conseiller d’IBK, alors président de la République. Pour lui, sa descente aux enfers vient d’une divergence d’opinion sur une définition des rôles des forces alliées présentent au Mali. Il a contredit une « réflexion de Boubèye Maïga face à IBK, qui a décidé de l’écarter du cercle restreint du président, pour préserver sa place et son aura ».

Dans ce livre, le Gal Yamoussa Camara se convainc que la balance des pouvoirs est loin d’être équilibrée dans notre pays. La lecture d’une victime de la justice ? En tous cas, le « présumé coupable », dans sa « part de vérité » se défend et argue que sa culpabilité n’a pu être établie dans ce qui lui est reproché. Un désaveu pour la justice malienne ?

Ousmane Tangara



Source: BamakoNews
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