En ce chaud et ensoleillé mois d’avril, chaque rencontre avec un feu tricolore solaire, en plus de me faire redoubler d’attention, me fait sourire. Redoubler d’attention, car avec ce soleil et sa haute luminosité, impossible de voir de loin si le feu est vert, orange ou rouge.
Je souris, car je me dis : Ha Tétou, peut-être qu’il y a un accessoire pour ces feux, qui a été prévu dans la facture proforma et dans l’appel d’offre, mais qui a accessoirement disparu, en accessoires du «Malien malin mal». Des fonds détournées pour réaliser le rêve du luxe : voiture, maison, voyages, or…
Bien apparente, cette médiocrité est visible et, pire, est devenue une norme de vie. La preuve est que, souvent, les accessoirisés accessoirement par la substitution d’accessoires publiques sont loués, vantés, suivis, adulés comme des modèles de réussite sociale et économique ; des références…
Et cela au point qu’eux même s’imaginent ne pas être ce qu’ils sont, à savoir des vulgaires voleurs de deniers publics ; des vecteurs d’insécurité, d’insalubrité, de maladies, de catastrophes de tout genre ; auteurs de vies brisées !
Et dire que certains vont me traiter d’impolie ! Mais, ainsi va la vie ! N’empêche, redoublons d’efforts, de vigilance et sourions !