Dans le cadre de la Mission des Nations unies pour la stabilité au Mali (Minusma), plusieurs forces étrangères sont présentes sur le sol malien. Nous apprenions qu’un contingent de l’Algérie viendra grossir les rangs. Cela sera très naïfs de la part des autorités transitoires maliennes d’accepter cet état de fait. Et pour cause.
La Minusma, une force d’observateurs qui ne combat pas les terroristes. Si l’Algérie veut intervenir au Mali, elle doit rejoindre plutôt le G5 Sahel pour être le 6èmeÉtat. Nous ne comprenions pas comment nos représentants à ces rencontres n’ont pas d’idées et font le béni oui oui dans les rencontres internationales pour accepter tout ce qu’on leur dit. Ils ne sont pas à la hauteur de leur mission.
Les arguments qui militent en faveur du G5 Sahel au lieu de la Minusma
L’Algérie a exporté ses terroristes D’Aqmi au Nord de notre pays. Il est prouvé qu’Aqmi résiduel confiné au Mali est entièrement contrôlé par ses services secrets. Donc, la responsabilité de l’Algérie dans l’invasion du Mali par les hordes djihadistes est incontestable et elle est la marraine d’Iyad qui est installée à la frontière du côté algérien. L’Algérie est un État terroriste dont il ne faut pas introduire son armée dans notre pays.
Elle a modifié spécialement sa constitution pour intervenir au Mali. Elle hésite sur quelle forme elle doit intervenir, car c’est le bassin de Taoudénit qu’elle dispute à la France. Elle ne veut pas lutter contre les terroristes de l’Eigs à plus forte raison contre ses pions terroristes d’Aqmi.
Elle préfère opérer sous le manteau de l’ONU pour avoir les mains libres afin de pistonner la CMA, dans la discrétion, qui est le bras armé du Gsim. Elle veut contrecarrer la France dont les rapports avec la CMA sont très tendus en ce moment. Les leaders comme AgAcharif le Libyen et Ould Sidati du MAA (qui vient d’être assassiné) mettent la pression sur la France pour qu’elle reconnaisse publiquement leur collaboration et sont très impatients à cause de la situation qui n’évolue pas à Bamako dont les nouveaux dirigeants ne parlent pas du même langage.
Tantôt, le chef de l’Etat déclare qu’il va appliquer l’Accord alors que le Premier ministre et le Conseil national de transition(CNT) parlent de la révision de l’Accord. Voyez le cafouillage qui va s’en suivre si l’Algérie vient jouer sa partition. Il faut refuser l’entrée du FLN sur le territoire malien car cette puissance régionale ne le fera pas dans la dentelle comme la France. Elle considère notre pays comme son arrière cours. Ses soldats sont des brutes racistes.