Dans un rapport, publié mercredi 14 avril sur l’opération Barkhane, la commission Défense de l’Assemblée nationale donne de nouvelles orientations à l’appui militaire de la France au Sahel. Orientations, qui n’exclurait pas, selon ce rapport, l’ouverture de négociations avec certains groupes djihadistes.
L’ouverture de négociations avec les groupes djihadistes maliens. Telle est l’une des principales recommandations du Dialogue National Inclusif (DNI), organisé, courant 2019, par le gouvernement malien.
Dès le lendemain, le gouvernement français dépêche, à Bamako, une délégation sur place. Avec un seul message : pas de négociations avec les djihadistes.
Avec à sa tête Jean-Yves Le Drian, ministre français des Affaires Etrangères, cette délégation avait pour mission de convaincre les autorités de s’abstenir de toute négocier avec les « Barbus ».
Avec ce nouveau rapport, rendu public le 14 avril dernier par la commission Défense de l’Assemblée nationale, on constate un fléchissement dans la position de nos « ancêtres, les Gaulois ».
En clair, la France n’exclut pas, désormais, de négocier avec les djihadistes.
Auparavant, les députés français exigent que les chefs terroristes soient neutralisés.
Les tracts, lancés récemment par Barkhane, à Kidal, Gao et Tombouctou, promettant une forte récompense à toute personne susceptible de fournir une information, permettant de capturer Iyad Ag Ghaly, mort ou vif, s’inscrit dans cette démarche.