SociétéMagma Gabriel Konate, Écrivain : “L’Oréade noire est une analyse politique, économique, sociale, culturelle et administrative du Mali de 1960 à nos jours”
L’homme de culture Magma Gabriel Konaté a procédé le samedi 17 avril dernier, à l’Université catholique de l’Afrique de l’Ouest (UCAO-UUBa), au lancement de son quatrième livre intitulé “l’Oréade noire”. Edité par Jamana, cet ouvrage de 88 pages est une analyse politique, économique, sociale, culturelle et administrative du Mali de 1960 à nos jours.
La cérémonie de lancement s’est déroulée en présence de Dr. Alexis Dembélé, doyen du département journalisme et communication de l’UCAO-UUBa, Mamoudou Sidibé, responsable de l’édition Jamana, de Lévi Dougnon, directeur de publication du journal “Les Echos”, ainsi que plusieurs amis et proches collaborateurs de l’auteur.
Après “Les Rampants”, suivi de “La Condition” en 2016 ; “Le Procès”, suivi “de Bambo, un mariage impossible” en 2017 et “Un Jour sans fin”, suivi de “Mâle Mali” en 2019, c’est au tour de “L’Oréade noire”, suivi de “La Prof et l’artiste” que l’auteur vient de mettre sur le marché. Ces nouvelles de 88 pages font une analyse politique, économique, sociale, culturelle et administrative sur le Mali.
Selon l’auteur “L’Oréade noire” est la construction de l’hymne de l’Empire du Wassoulou. “L’Oréade noire est une analyse politique, économique, sociale, culturelle et administrative du Mali de 1960 au 5 février 2020. L’Oréade noire est également l’esprit protecteur qui veille sur l’Afrique afin que les Africains puissent se retrouver dans la vertu qui pourrait incarner les chefs d’Etat qui auront la destinée de leur pays.
Après un douloureux constant que les nombreux chefs d’Etat africains n’incarnent plus les vertus que les peuples attendent d’eux, nous avons pris l’hymne de l’Empire de Wassoulou qui a été dédié à feu Almamy Samory Touré pour essayer de chercher l’homme vertueux qui serait capable de diriger les pays africains. Malheureusement, nous n’avons pas trouvé. L’Oréade noire, c’est l’esprit de la colline et de la montagne, c’est-à-dire l’esprit protecteur de toute l’Afrique”, a-t-il expliqué. Il a également indiqué que dans ce livre, il veut inciter les fils de l’Afrique à ouvrir les yeux, que les Africains arrêtent de prendre des chefs d’Etat qui ont la double nationalité et qu’ils prennent enfin les dignes fils d’Afrique, non pas pour leur poche, mais pour leur culture, leurs savoir, leur honneur et leur honneur. “Dans ce bouquin, j’explique également que quand un peuple ne maîtrise pas son éducation, c’est-à-dire lorsqu’il n’a pas les mécanismes de maîtriser de socialisation nécessaire pour transmettre le savoir-être à ces enfants, une autre personne le fera et inculquera ses propres valeurs. Quand, nous regardons bien, nous les anciens avons failli. Nous nous sommes trompés, car nous n’avons pas transmis à nos enfants ce que nous avons eu comme savoir culturel”, a-t-il avoué.
Par rapport au style d’écriture utilise pour ce quatrième livre de l’auteur, il a expliqué comme tous ces livres, il utilise de style simple. “Le style que j’utilise dans mes livres est simple parce que je traduis le français terre à terre en bamanankan. Je me suis dit que tu as beau connaître le français, tu ne peux pas égaler Victor Hugo, Molière, etc. Donc, c’est pour cela que j’ai décidé d’écrire tous mes livres le plus simplement possible”, a-t-il laissé entendre. Mahamadou Traoré