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Sekhodounga, dans le cercle de Bafoulabe : Des écoles fermées jusqu’à nouvel ordre suite à l’incendie volontaire des cases des enseignants
Publié le lundi 26 avril 2021  |  Le Pays
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© Autre presse par DR
Le Gouverneur de la Région de Mopti et la Cheffe du Bureau régional de la MINUSMA en visite de soutien dans le village de Peh
Suite à une attaque perpétrée, dans la nuit du 13 au 14 novembre 2019 contre le village de Peh, dans la région de Mopti, le 18 novembre dernier, le Gouverneur de la Région, Abdoulaye Cissé et Fatou Dieng Thiam, la Cheffe du Bureau régional de la MINUSMA, y ont effectué une visite.
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Sekhodounga, un village sis dans la commune rurale Mahina, dans le cercle de Bafoulabe, des écoles resteront fermées jusqu’au nouvel ordre. Il s’agit d’une décision prise par le maire du lieu suite à l’incendie volontaire des cases des enseignants.

A la différence des autres localités, les enseignants du village de Sekhodounga, dans la commune rurale de Mahina, cercle de Bafoulabe, sont confrontés à un sérieux problème. Il s’agit d’une entente secrète des individus mal intentionnés qui mettent du feu à leurs cases. Pour des raisons que nous ne savons pas à présent, cela faisait la quatrième fois que les enseignants assistent à des scénarios pareils. Le dernier incendie volontaire date du vendredi 23 avril 2021. Jointe par nos soins, une source sur place a donné des éclaircissements. « Ce sont des individus inconnus qui n’ont pas encore été identifiés. Le vendredi dernier, ils sont venus mettre du feu sur la case d’un enseignant stagiaire, alors que les enseignants étaient en classe pour dispenser les cours aux élèves », explique notre source. D’après elle, les instituteurs ont confié n’avoir vu personne en train de faire cet incendie. Mais le problème, a-t-elle ajouté, c’est que ce n’est ni la première fois et ni la deuxième fois qu’un tel acte se pose. Cela fait la quatrième fois que les enseignants endurent un tel fait dans ce village, confirme la source. Vu la complexité et la perpétration de la scène, le directeur du lieu a pris ses responsabilités en libérant tous les enseignants du premier et du second cycle en leur demandant d’aller au centre d’animation pédagogique (CAP).Il (directeur) estime que le cas pourrait encore être plus grave si lesdits individus incendient le reste des habitations pendant que les enseignants dorment nuitamment, a rapporté notre source qui dit apprécier la décision du directeur. Certes, il y a des bandits armés qui coupent des routes pour déposséder les gens de tous leurs biens, mais ce genre de problème peut se trouver entre les villageois et les enseignants. « Les bandits sont là, mais on peut supposer que ce ne sont pas eux. Pour les cas précédant, il a fallu l’entremise du maire entre les villageois et les enseignants pour baisser les tensions. Je veux simplement dire qu’il pourrait s’agir d’une mésentente due à des problèmes de femme surtout », clarifie cette dernière. Pour le cas du vendredi dernier, les individus n’ont encore connu avaient ciblé la case d’un enseignant stagiaire. A Sekhodounga, les enseignants habitent dans un lieu appelé « cité des enseignants ». Par ce fait, les cases sont construites les unes à côté des autres. De ce fait, d’autres cases ont été également brûlées au-delà de celle de l’enseignant stagiaire ciblé. Par conséquent, poursuit notre source, les motos, habits et matériels ont été réduits en poussière. Chose qui a fait que le maire de la localité a, à son côté, décidé de fermer les écoles jusqu’à nouvel ordre, a-t-elle martelé, regrettant que des enquêtes ouvertes depuis les premiers cas incendiaires n’ont pas aboutis à présent.

Mamadou Diarra

Source : LE PAYS
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