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Silence, une retraite dorée se prépare pour le président Malick Diaw
Publié le lundi 26 avril 2021  |  le Temoin
Cérémonie
© aBamako.com par DR
Cérémonie de mise en place du Conseil National de la Transition (CNT)
Bamako, le 05 décembre 2020. Le Conseil National de la Transition, l`organe législatif de la transition en cours au Mali a été officiellement mise en place au CICB à l`issue d`une cérémonie marquée par l`élection de son président en la personne du colonel Malick DIAW, le numéro 2 de l`ex CNSP.
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Porté au perchoir par défaut, le Colonel Diaw n’en affiche pas moins de prétentions matérielles à la hauteur d’un président légitimement élu. En plus de jouir du même traitement que son prédécesseur, ses avantages, de source bien introduite, pourraient connaître un bond spectaculaire à dépasser tout entendement.

En effet, il se mijote au CNT l’avènement d’une étrange législation en rapport avec un traitement supplémentaire au profit des anciens présidents d’organe législatif. Le texte, selon notre source, traite d’un renforcement de leur protection sécuritaire doublé d’un régime spécial de retraite cumulativement avec celle dont ils bénéficieraient de leurs corps d’origine. Comme il est loisible de le comprendre, la gratification concerne l’ensemble des anciens présidents de parlement et d’organe législatif mais elle est surtout taillée à la mesure du président Malick Diaw. Toutefois, ladite législation, selon notre source, est portée par un autre de ses collègues, en l’occurrence Gabriel Magma, sous la forme d’une proposition de loi. Cette dernière devait être examinée la semaine dernière mais tout indique que le processus est suspendu en attendant de mieux préparer la démarche à la consommation publique. En tous les cas, la proposition pourrait tout aussi bien rencontrer l’obstacle d’un défaut de promulgation par le président de Transition.



Et Moussa Sinko est sans remords

Le jeune général démissionnaire de l’armée, Moussa Sinko Coulibaly, n’est pas homme à rougir de son passé de putschiste ainsi que de sa responsabilité dans les conséquences désastreuses de cet acte, aussi gênant soit-il. Il l’a prouvé, jeudi soir, lors de son passage à l’émission Grand Jury de Renouveau TV, en affirmant n’éprouver le moindre remords des tournures prises par la rupture institutionnelle de 2012. L’ancien directeur de cabinet du président du CNRDRE estime que leur démarche doit être jugée sur ses motivations profondes dont la gouvernance chaotique. Quid des interrogations sur l’opportunité d’un coup d’Etat avec des graves répercussions sur l’intégrité territoriale et la souveraineté de l’Etat sur le territoire national ? L’approche de Moussa Sinko sur la question est d’une simplicité à friser la banalisation sur fond de bonne conscience. Pour lui, en clair, ça n’est pas le fait d’engendrer une situation pire que celle qu’elle a remplacé qui rend une démarche inopportune.

Rassemblées par la Rédaction

Source : Le Témoin
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