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Amadou H Sanogo dans la logique d’une démission de l’armée
Publié le lundi 26 avril 2021  |  le Temoin
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Le capitaine Amadou Haya Sanogo
Le chef de l’ex-junte malienne, le capitaine Amadou Haya Sanogo
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En dépit de la suspension de sa tournée post-carcérale qui s’est finalement limitée à l’étape de Segou, le Général Amadou Haya Sanogo n’a renoncé d’un pouce aux ambitions politiques qu’il mijote depuis son élargissement. L’ancien prévenu pour enlèvement et assassinat de « bérets rouges », selon nos sources, demeure plus que jamais déterminé à tirer le maximum politique de cet élargissement dont il n’a pourtant bénéficié que par le concours d’une loi d’entente nationale du reste très mitigées. Il se susurre que c’est pour les besoins de cette cause que le tombeur d’ATT s’apprête à emboîter le pas à son ancien collaborateur, Moussa Sinko Coulibaly. Il afficherait une disponibilité irréversible à troquer définitivement le treillis contre le boubou et compte ne pas rater le rendez-vous de la prochaine présidentielle dont le processus est conduit au pas de charge depuis l’annonce officiel du chronogramme des élections générales. Comme quoi, Sanogo s’apprête à devenir le troisième Général de l’armée malienne à démissionner pour une cause politique.




Le combat de survivance d’Oumar Mariko

Dans la lutte contre la disette financière qui torture les formations politiques depuis la chute d’IBK et l’avènement d’une transition, Oumar Mariko se distingue par plus de détermination, d’entregent et de motivation. Et pour cause, alors que d’aucuns y vont d’une mainmorte et se contentent de simples dénonciations publiques, le président de SADI est l’initiateur d’une action judiciaire déclenchée en bonne et due forme contre le gouvernement pour sa suppression de fait et unilatérale de l’aide publique aux partis politiques. Oumar Mariko a en effet saisi la section administrative de la Cour Suprême pour que soit rétabli de droit la manne dont les formations politiquement sont injustement sevrées, depuis deux exercices budgétaires déjà. Une démarche qui ne manque certes pas d’adeptes parmi les contempteurs des partis politiques, mais manifestement illégale en vertu de l’indexation de l’aide au budget d’Etat. Quoi qu’il en soit, le SADI, à la différence de beaucoup d’autres entités politiques, joue plus sa survie dans cette bataille pour le rétablissement du financement public, pour un parti qui ne tire aucun revenu de quelques strapontins ou maroquins. Et dont les sources ont tari aux niveaux de nombreuses connexions internationales.

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