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Blocage dans le finacement public de l’état aux partis politiques du Mali : Un Collectif de formations politiques dénonce la mauvaise foi du Premier ministre, Moctar Ouane
Publié le mercredi 28 avril 2021  |  L’express de Bamako
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© Autre presse par DR
Lancement de la plateforme de télé-demande de la fiche NINA
Bamako, le 27 Avril 2021, le Premier Ministre Moctar OUANE a présidé la cérémonie de lancement de la plateforme de télé-demande de la fiche NINA.
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Le jeudi 22 avril 2021, le siège de l’Alliance des Nationalistes Convaincus pour le Développement du Mali, a abrité un point de presse du Collectif des Partis Politiques du Mali pour le Financement Public. Il s’agissait de dénoncer le blocage du financement des partis politiques qui impacte la démocratie. Ainsi, ont-ils demandé la démission du Premier ministre, Moctar Ouane qui est le seul responsable de ce blocage.

Selon les conférenciers, les partis politiques sont privés du financement public depuis plus de deux ans, pour ne pas dire, qu’ils veulent les priver de l’un de leurs droits indispensables. Le président de l’Alliance des Nationalistes Convaincus pour le Développement du Mali, Alassane Dembélé a mis l’accent sur les conséquences du non-paiement des financements des partis politiques.
Il a précisé qu’ils demandent purement et simplement la démission du Premier ministre de la Transition, Moctar Ouane qui, à leurs yeux, fait œuvre de mauvaise foi et affiche une volonté délibérée de ne pas payer le financement.
Il a expliqué que cette attitude est une violation grave des textes démocratiques. «Nous ne nous laisserons pas faire et nous déploierons tous les moyens légaux pour obtenir nos financements. Nous exigeons aux autorités de la Transition le paiement sans délai de l’aide financière allouée aux partis politiques pour l’exercice 2018 et 2019», a-t-il déclaré.
Le président du Parti Africain pour le Renouveau et l’Intégration (PARI), Mamaye Kassogué a signalé que ce n’est pas en comptant sur les financements des partis politiques qu’ils ont créé leur parti. Selon lui, c’est parce que les ressources internes des partis politiques ne peuvent pas couvrir toutes les dépenses que l’État a initié ce financement pour permettre aux partis politiques de jouer pleinement leur rôle et de répondre aux multiples critères qui leur ont été imposés par ce même État à savoir: se doter d’un siège équipé; avoir une personne pour assurer la permanence etc.
À ses dires, le financement public est un droit acquis des partis politiques et personne ne peut tenter de le supprimer. «Supprimer ce droit équivaut à supprimer la démocratie, car les partis constituent des acteurs majeurs de la scène démocratique», a-t-il dit. Il a fait savoir que le financement des partis politiques souffre de deux ans de retard et que les partis ne peuvent plus se taire sur une telle situation, d’où ce point de presse pour informer l’opinion nationale et internationale de la situation.
Le président du Parti Africain pour le Renouveau et l’Intégration a expliqué les différentes démarches entamées auprès des autorités de la Transition. Selon lui, leur investigation leur a permis de savoir que le blocage se situe au niveau de la Primature et non au niveau du Ministère de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation encore moins au Ministère de l’Économie et des Finances.
Fatogoma COULIBALY
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