Certains individus ont choisi le gain facile, prenant le raccourci pour se faire de l’argent en abusant de la bonne volonté d’honnêtes personnes. Leur trouvaille est simple et simpliste : demander de l’argent à certains de mes amis qui, par la grâce de Dieu, ont une bonne position socioprofessionnelle, en se faisant passer pour le Directeur de publication du journal Le Républicain.
Ainsi, j’ai été informé de la récurrence de cette pratique auprès des chefs d’entreprise, des opérateurs économiques, des douaniers, des chefs de partis politiques, des DG de banque et des Maliens de l’extérieur, dont certains voulant répondre favorablement, et qui ont mon numéro de téléphone m’ont appelé : « où êtes-vous actuellement? ». Ma réponse, « je suis au bureau, au siège du Républicain ».
Cette réponse n’arrange pas les partisans du moindre effort, dont le SMS envoyé à mes amis disait : « BOUCARY DAO, LE DIRPUB DU JOURNAL LE REPUBLICAIN JE SUIS PRESENTEMENT A BONI POUR LES OBSEQUES ET FUNERAILLES DE MON PERE QUI NOUS A QUITTE TOT LE JEUDI A 2H DU MATIN A L’HOPITAL SOMINO DOLO SEVARE.JE VIENS AVEC TOUT ESPOIR SOLLICITER VOTRE APPUI FINANCIER POUR FAIRE FACE A SES CHARGES EN CE MOIS BENI DE RAMADAN AU : 79 23 55 71. MERCI DE VOTRE DISPONIBILITE. A BIENTOT. »
Certains de mes amis ont été contactés avec le 66479747. Un Malien de l’extérieur qui a reçu son appel lui a dit que telle n’était pas la voix de son ami Boukary Daou. Il l’a rappelé plusieurs fois en vain.
Certes j’ai perdu ma tante maternelle, Fatoumata Coulibaly, le jeudi 29 avril, mais ce qui est sûr, ce décès n’est pas à l’origine de l’entreprise cupide de l’indélicat apprenti sorcier qui est à la manœuvre depuis bien longtemps. Ils prennent prétexte de la disparition de mon père, ignorant qu’il n’est plus depuis 15 ans.
J’avais, dans un premier temps, pensé à un misérable qui chercherait malhonnêtement sa pitance, la récurrence est telle qu’on peut croire que la finalité serait de chercher à me nuire. Là où les individus qui sont à la manœuvre sont donc avertis et invités à fermer leur entreprise, avant que je n’en vienne à m’occuper d’eux. Que Dieu vous inspire du bien.
Boukary Daou
D.P. Le Républicain