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422 intégrés dont 45 officiers sous le drapeau malien
Publié le mardi 4 mai 2021  |  le Temoin
Kidal
© Autre presse par DR
Kidal franchit une étape cruciale vers la finalisation du processus de DDR-Intégration accélérés des combattants
Le processus de Désarmement, Démobilisation, de Réinsertion et Réintégration (DDR) Intégration accélérés, a amorcé, le 20 avril 2019, à Kidal une étape cruciale avec les visites médicales des combattants concernés.
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C’est le tout premier contingent d’éléments destinés aux Forces armées reconstituées. Composés à des proportions égales de recrues issues de différents mouvements armés et de diverses communautés du septentrion, ils ont prêté serment vendredi et juré de servir sous les couleurs nationales. Leur engagement dans l’armée nationale s’est effectué dans toute la solennité requise à Banankoro, en présence du commandant des écoles militaires ainsi que du Chef d’Etat-Major Général des Armées, qui ont fortement insisté sur la discipline et la rigueur. En compagnie de leurs nouveaux frères d’arme, ils auront pour mission d’aider à ramener la paix dans le septentrion en traquant le terrorisme et autres formes de criminalité dans le septentrion malien – mais le spectre d’une éventuelle désertion continue de hanter les esprits, au regard des proportions de combattants intégrés qui finissent par joindre les rangs de l’ennemi au déclenchement du moindre mouvement irrédentiste. Quoi qu’il en soit, une nouvelle vague de 1 800 autres intégrés est attendue dans les semaines à venir dans la droite ligne de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger.
Secouristes ou croque-morts ?

Alors qu’ils sont appréciés partout à travers le monde pour leur altruisme et leur générosité, les soldats du feu maliens se singularisent par une attitude impitoyable à l’égard des patients qu’ils sont censés secourir. Malheur par exemple à l’usager de la route qui a la malchance d’être confronté à un accident mortel. Il suffit d’une perte momentanée de connaissance pour que la victime soit dépouillée de sa bourse entre le lieu du drame et l’hôpital de prise en charge où elle est admise sans les formalités d’usage en la matière. Même les morts ne sont pas épargnés. Excipant d’une consignation de leurs biens à la police, il arrive que les secouristes s’adjugent de force leurs bourses parfois au su et au vu de leurs parents ou proches autant désemparés que médusés devant leur avidité. Est-ce une des raisons pour lesquelles chaque recrutement de sapeur-pompiers occasionne plus de bousculade au portillon de cette structure ?

Rassemblées par la Rédaction
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