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Les populations de Markala (Ségou) ont mis à exécution, hier, lundi, leur menace de couper l’accès du pont aux véhicules des produits alimentaires et agricoles ainsi qu’à tous les autres usagers du seuil Markala
Publié le mardi 4 mai 2021  |  L’Indépendant
Marche
© Autre presse par DR
Marche à Gao pour dénoncer l`état de la route Sévaré- Gao
Des jeunes de Gao ont battu le pavé pour dénoncer l`état de la route Gao-Sevaré et demander à l`Etat de prendre des dispositions pour commencer les travaux de rénovation de cette route.
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Pour réclamer le statut de cercle pour l’arrondissement de Markala, la société civile ainsi que les forces vives ont empêché toutes sortes de trafics sur le pont de Markala. A cet effet, la population locale a érigé des barricades et des pneus ont été brûlés sur le bitume. Cela, en vue de lancer un message fort aux autorités actuelles pour l’érection en cercle de cette ville dont la population était estimée à 50.000 habitants en 2009, selon le recensement général.




Pour Aliou Yaya Maïga, leader d’opinion et enseignant à la retraite à Markala, depuis 5 heures du matin, la population est sortie et a bloqué l’entrée du pont de Markala et le pont de navigation sur le fleuve. A ses dires, lors des concertations régionales en 2018, il a été retenu que Markala sera un cercle au même titre que Dioro, Farako. Mais, à la grande surprise des populations, les autorités actuelles ont soustrait Markala des décisions finales de découpage administratif et territorial. Et d’ajouter que, pourtant, Markala dispose de toutes les infrastructures possibles pour devenir un cercle. En outre, la ville bénéficie de l’accord de près de 21 communes.

Le gouverneur de la région de Ségou a dépêché sur place son chef de Cabinet, Afel Yattara, qui a rencontré les autorités de la localité afin qu’elles puissent contribuer à faire lever le blocus pour le retour au normal. C’est ainsi qu’une entente a été trouvée pour surseoir au mouvement. Mais, les manifestants ont donné 72 heures aux autorités pour trouver une solution définitive. Quant à l’émissaire du gouverneur, il dit avoir pris bonne note de la doléance des autorités locales.

Oumar BARRY

Source: l’Indépendant
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