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Commémoration de la fête du travail : l’UNTM exige l’application des accords signés
Publié le mercredi 5 mai 2021  |  zireinfo
Constat
© aBamako.com par A.S
Constat dans les services pendant les trois jours de grève de l`UNTM
Description: Bamako, les 18, 19 et 20 Novembre 2020, l`Union Nationale des Travailleurs du Mali (UNTM) a observé une grève de 72 heures qui a totalement paralysé l`administration.
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Comme à l’accoutumée, l’Union Nationale des Travailleurs du Mali (UNTM) a célébré le samedi 1er Mai, la Journée internationale du travail. Pas de fête, cela compte tenu de la situation sanitaire du pays, mais un discours pour rendre hommage à tous les travailleurs du Mali où qu’ils soient. Une occasion pour l’UNTM de renouveler sa menace de grève prévue du 17 au 21 mai 2021. La centrale exige du gouvernement la mise en œuvre des accords signés en février 2021. C’était à la Bourse du Travail.




« Mieux vaut la mort que la honte. Nous sommes dans la tourmente de la honte, incapables de conjurer le désordre, l’insécurité, la défaite devant des groupuscules. Notre survie n’est pas un problème de milliers d’hommes, de jeunes, mais une cohérence des engagements, des volontés, du courage de nos vaillants résistants à l’invasion coloniale. Le 1er Mai doit ouvrir les volontés, les consciences, obstruer l’individualisme, l’aspiration d’enrichissement isolé… » c’est à travers ces quelques mots que Yacouba Katilé, le secrétaire général de l’UNTM a rendu hommage aux travailleuses et travailleurs du Mali.

L’occasion était donc bonne pour parler des travailleurs du Mali, saluer leur engagement et passer en revue leurs conditions de travail. Ainsi, le secrétaire général de la centrale, accompagné des autres responsables syndicaux, a fait le point sur le préavis de grève déposé le 26 avril 2021 sur la table du gouvernement.

L’accord qui vole en éclat !

C’est une grève de 96 heures, soit du 17 au 21 mai 2021 qui est en vue, cela pour attirer l’attention du gouvernement sur la non application du procès-verbal de conciliation signé le 5 février 2021. Ce mouvement risque même de s’accoupler avec une nouvelle crise scolaire, car l’article 39 demeure une autre épine dans le pied du gouvernement.

Ce samedi, Yacouba Katilé a dénoncé le silence radio autour des points d’accord. Ce qui explique le retard dans la mise en œuvre du procès-verbal (PV) signé avec le gouvernement le 5 février 2021. « Depuis la signature de ce PV de conciliation, les syndicats signataires du 15 octobre 2016 n’arrêtent pas de rappeler au gouvernement son engagement à l’appliquer conformément à l’article 39 », a-t-il souligné.

Ainsi, la centrale exige dans son préavis de grève, la mise en œuvre immédiate des accords signés. Il s’agit de plus de sept points d’accords qui sont, entre autres, l’harmonisation des grilles ; la relecture des conventions collectives à tous les niveaux ; les primes et indemnités des greffiers, des administrateurs civils et des autres fonctionnaires, etc.

«Quand des voix en méconnaissance totale du syndicalisme prônent sous l’impulsion de soi-disant dirigeantes et dirigeants, de faire échouer l’UNTM en ne lui accordant rien ; quand les plus hautes autorités de l’Etat se tapent la poitrine d’avoir su abuser de notre Centrale, et qu’elles n’appliqueront aucun des accords signés par le Gouvernement, nous nous trouvons dans un contexte d’animosité syndicale, d’utilisation obscurantiste de la politique contre les citoyens par l’Etat et quelques-uns de ces plus hauts responsables. Cependant, nous syndicats resterons unis à jamais dans l’atteinte de nos objectifs », a déclaré Yacouba Katilé, selon qui, derrière l’UNTM, il n’y a que des citoyennes et des citoyens, mais surtout des cadres meurtris par les graves injustices sociales.

Amadou Kodio

Source : Ziré
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