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Front social en ébullition: Une patate chaude dans la main des autorités transitoires
Publié le vendredi 7 mai 2021  |  Le Combat
Conférence
© aBamako.com par Androuicha
Conférence de presse de l`UNTM
Bamako, le 10 janvier 2018. L`Union Nationale des Travailleurs du Mali ( UNTM) a animé une conférence de presse.
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Pendant cette Transition, plusieurs secteurs ont déjà observé des grèves et veulent les renouveler. Ce qui est très difficile à digérer par les autorités de la Transition. Les préavis de grève remplissent le bureau du ministre du Travail et de la Fonction Publique qui sont considérés comme une patate chaude dans la main des autorités transitoires.

Les dirigeants de la Transition ont peur instantanément puisque les colis de préavis de grève sont déposés sur le bureau du ministre. Rien ne va plus entre les gouvernants et les syndicats. Et ceux-ci sont déterminés pour revendiquer leurs droits sous cette Transition.
Après deux grèves successives de trois (3) jours et une semaine, la grande syndicale centrale (UNTM) vient de déposer un nouveau préavis de grève hier au ministère du Travail et de la Fonction Publique, allant du lundi 17 mai au vendredi 21 mai 2021 sur toute l’étendue du territoire national. En effet, la plus grande centrale syndicale poursuivra cette grève du 24 mai 2021 au vendredi 28 mai 2021 et elle se réserve le droit d’une continuation de la grève à partir du 31 mai 2021en lui donnant un caractère illimité.
Avec ce préavis de grève, la Centrale syndicale réclame ses doléances. Et l’Union Nationale des Travailleurs du Mali exige l’application immédiate des accords qui sont à terme échu ou dépassés par rapport aux délais du Procès-verbal de conciliation signé le 5 février 2021.
Cette grève de l’UNTM paralysera le pays si jamais elle aura lieu et affaiblira l’État.
Également, le Syndicat National de la Santé, de l’Action Sociale et de la Promotion de la Famille (SNS-AS-PF) a entamé une grève de cinq (5) jours qui a débuté hier et prendra fin jusqu’au vendredi. Ce syndicat de la santé revendique une meilleure condition de travail.
Quant aux syndicats des enseignants, ils risquent d’aller aussi en grève comme l’a affirmé Ousmane Almoudou, porte-parole des syndicats de l’éducation du 15 octobre 2016 lors d’une interview accordée au journal les Échos, « Nous ne sommes pas à l’abri d’une nouvelle crise scolaire’’. Cela voudrait dire que si les autorités de la Transition ne font pas attention, les enfants risquent de retourner dans la rue.
Avec tous les problèmes actuels qui minent le pays, les nouvelles autorités doivent mettre fin à ces grèves intempestives qui ne font que retarder le développement du pays.
Diakaridia Sanogo

Source: LE COMBAT
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