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Bamako très sale
Publié le vendredi 14 mai 2021  |  L’Essor
Evacuation
© aBamako.com par FS
Evacuation des tas d`ordures de Daoudabougou et Bacodjicoroni
La mairie de la commune V de Bamako a procédé le Lundi 9 Janvier 2017 à l`évacuation des tas d`ordures de Daoudabougou et de Bacodjicoroni.
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Après la fête de ramadan, Bamako était hier méconnaissable à cause des déchets de tout genre. Les gens ont abattu leurs bœufs sur les espaces publics en laissant derrière eux les déchets. On pouvait aussi le constater dans les services. Le centre-ville ressemblait à une poubelle avec ordures éparpillées ça et là. La situation était pire dans nos marchés à l’image du Grand marché de Bamako, envahi par des déchets plastiques, des morceaux de tissus, des restes alimentaires, des cartons et papiers d’emballage.


Le ramassage de ces déchets qui peut attendre jusqu’à une semaine, selon un riverain du Grand marché, demeure un problème pour les occupants des lieux. Au delà des odeurs nauséabondes, ces ordures peuvent aussi provoquer des problèmes de santé, notamment le paludisme et des maladies respiratoires.

Même les voies publiques ne sont pas épargnées par le phénomène. Des immondices étaient visibles sur le Boulevard du peuple, obligeant les passants à les contourner. Certains commerçants étaient en train de nettoyer la devanture de leurs magasins pour pouvoir les rouvrir.

D’autres étaient en colère contre les élus communaux qui, selon eux, ne font pas de l’assainissement une priorité dans une ville comme Bamako. Cependant, pour Mohamed Mariko, un habitant de la capitale, c’est aux commerçants de ramasser leurs ordures après la fête. «Ces ordures doivent être ramassées vite après la fête, mais je peux vous assurer qu’elles vont faire une semaine ici», déplore-t-il.

Cet autre riverain du nom de Mamoutou Coulibaly, n’a pas caché sa frustration. «Depuis une semaine, la devanture de notre maison a été prise d’assaut par les vendeurs. Après, ils laissent leurs ordures et c’est nous qui payons les charretiers pour les ramasser», raconte-t-il.
Le pire, selon Bayiro Diarra, vendeuse de produits cosmétiques devant la Grande mosquée de Bamako, est que quand il pleut, ces ordures sont éparpillées dans la ville, rendant difficile le travail du service de ramassage.

Anne-Marie Kéita

Source: L’Essor- Mali
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L’Essor N° 17187 du 17/5/2012

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