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Front social: les négociations échouent entre le gouvernement et l’UNTM, la centrale syndicale maintient son mot d’ordre de grève du 17 au 21 mai
Publié le vendredi 14 mai 2021  |  aBamako.com
Constat
© aBamako.com par A.S
Constat dans les services pendant les trois jours de grève de l`UNTM
Description: Bamako, les 18, 19 et 20 Novembre 2020, l`Union Nationale des Travailleurs du Mali (UNTM) a observé une grève de 72 heures qui a totalement paralysé l`administration.
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Ce vendredi 14 mais 2021, les négociations entre le gouvernement et l'Union Nationale des Travailleurs du Mali (UNTM) ont repris au ministère du Travail et de la Fonction publique.

Cette deuxième journée de négociation n'a encore rien donné. Elle s'est soldée par un échec sur le premier point de revendication des syndicalistes qui n'a pu trouver un compromis entre les partis. "Cet échec porte sur le premier point où aucune proposition concrète n'est venue du gouvernement. Nous maintenons notre mot d'ordre de grève'', a indiqué M.Touré, président de la commission des négociations à l'UNTM.

Quatre ministres du gouvernement démissionnaire, notamment le ministre de l'Industrie, le ministre des Finances, le ministre du Travail et de la Fonction publique et le ministre de la Santé ont pris part à cette deuxième journée de négociation.

Elle s'est déroulée dans une atmosphère calme contrairement à la session de la veille, jeudi 13 mai 2021. Il faut noter que les échanges de cette deuxième journée avait lieu au moment où le Premier ministre Moctar Ouane a présenté la démission de son gouvernement au président de la Transition, Bah Ndaw.

Voilà qui laisse planer une atmosphère délétère, la Centrale syndicale ayant conclu du maintien de son mot d'ordre de grève qui court dès le lundi 17 jusqu'au vendredi 21 mai prochain. Une semaine d'incertitude qui attend les Maliens.

Faut-il le rappeler, les revendications de la centrale syndicale sont, entre autres, le règlement de la situation des travailleurs compressés dans les années 80, l'harmonisation des grilles salariales des agents de l'Etat, l'octroi de primes et indemnités et l'épineuse question de l'Office central de lutte contre l'enrichissement illicite (OCLEI).

Face à ce cahier de revendications, le gouvernement n'a pas caché ses difficultés, affirmant ne pas disposer de cagnotte pour donner satisfaction dans l'immédiat aux travailleurs mécontents.

M.S
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