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Gouvernement Moctar Ouane II : Le Chérif de Nioro demande la mise à l’écart du ministre Bintou Foune Samaké
Publié le lundi 17 mai 2021  |  aBamako.com
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© aBamako.com par AS
Le nouveau gouvernement tient son premier conseil de cabinet à la primature
Bamako, le 6 Octobre 2020. Le nouveau gouvernement de la transition a tenu son premier conseil de cabinet à la primature Photo: Ministre de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille, Mme Bintou Founé Samaké
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C’est devant les fidèles Hamalistes que le Chérif s’est exprimé, ce vendredi 14 Mai 2021, comme à l’accoutumée, après la prière.

Dans son message à l’endroit des autorités de la transition, le Chérif de Nioro réitère, à nouveau, sa doléance relativement à la mise à l’écart de la Ministre de la Femme, de l’Enfant et de la Famille pour avoir initié un projet de loi contraire aux valeurs religieuses.

Dans son intervention, le Chérif fait foi de sa position par rapport au mode de désignation des membres du Comité d’Orientation Stratégique pour le Réformes Politiques et Constitutionnelles (COS-RPC).
Le Chérif a tenu à édifier l'assistance et à lever certains quiproquos en affirmant ceci : "je ne suis pas un éternel insatisfait. Que les gens le sachent ! Je demande juste une équité car pendant que la part belle a été faite à d'autres confessions religieuses, l'islam qui, pourtant, est la religion majoritaire au Mali, se retrouve avec aucun siège dans le Comité d'Orientation Stratégique (COS).
Il s'agit, pour moi, de dénoncer cet état de fait que je qualifie injuste."

Pour lui, l’Islam, étant la première force des religions au Mali, il mérite une représentativité assez satisfaisante. Le Chérif dit avoir sollicité l’implication des acteurs religieux dans le processus de réforme de la constitution. Il demande l’implication à hauteur d’au moins trois (03) représentants pour les religieux.

Le Chérif dit avoir appris la démission du Premier ministre et en même temps sa reconduction par le Président de la transition. Il estime que c'est plutôt une bonne chose, un acte appréciable.
Poursuivant, il précise, toutefois, qu’il n'est demandeur de rien concernant les attributions de postes. Mais, pour lui, l’implication des religieux dans le processus des réformes est une obligation.

M.S
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