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Un projet de réduction de la violence communautaire aide à autonomiser les femmes de Gao
Publié le lundi 17 mai 2021  |  MINUSMA
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© Autre presse par DR
Un projet de réduction de la violence communautaire aide à autonomiser les femmes de Gao
Ce projet s’inscrit dans le cadre de la contribution à la réduction de la violence communautaire de la section de la Réforme du Secteur de la Sécurité-du Désarmement de la Démobilisation et de la Réinsertion/Réintégration (RSS-DDR) de la MINUSMA.
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500 personnes à risque, dont 270 hommes et 230 femmes, ont bénéficié d’une formation professionnelle de trois mois. Celle-ci portait sur la coiffure esthétique et la mécanique d’engins à deux roues dans la Commune urbaine de Gao. Ce projet s’inscrit dans le cadre de la contribution à la réduction de la violence communautaire de la section de la Réforme du Secteur de la Sécurité-du Désarmement de la Démobilisation et de la Réinsertion/Réintégration (RSS-DDR) de la MINUSMA. Il est exécuté par l’ONG Action Concertée pour le Développement Intégré au Sahel (ACODIS), en partenariat avec des associations de femmes et de jeunes ainsi que des services techniques de l’Etat. Regard sur les progrès de deux femmes, une formatrice et une bénéficiaire, après deux mois de formation.

Il est environ 11h, ce 11 mai 2021 à Gao, quand une équipe de la section RSS/DDR de la MINUSMA arrive dans la famille de Ramatou MAIGA, Formatrice des bénéficiaires du projet « Contribution à la Réduction de la violence communautaire à travers la formation professionnelle des femmes et des jeunes à risque en Coiffure esthétique et en Mécanique d’Engins à deux Roues dans la Commune urbaine de Gao ». Sous un hangar spécialement aménagé pour ses activités de coiffure traditionnelle et d’esthétique, la jeune dame d’une quarantaine d’années reçoit ses élèves et clients.

Fatoumata Bocoum fait partie des élèves de Ramatou, assise sur un escabeau en train de tresser une cliente, elle confie avoir pris part au projet de formation professionnelle, grâce à l’association « SOGEY KEY ». Après deux mois de formation, la participante arrive aujourd’hui à subvenir à ses besoins. Elle réalise aussi, à l’image de ses sœurs, un rêve longtemps caressé confie-telle : « Il y a longtemps que nous voulions mener des activités pour subvenir à nos besoins. Entre femmes, nous-nous disons que cela vaut mieux que de dépendre totalement de nos hommes. Avant, nous n’avions ni la compétence, ni le matériel nécessaire pour démarrer cette activité. Grâce à cette formation, nous sommes plus autonomes et à même de contribuer aux dépenses de la famille, de plus, ce métier nous permet de recruter et former des jeunes filles, ce qui leur évite l’oisiveté et la dépravation ».

Soyata Coulibaly, est une fidèle cliente des services de l’équipe de Ramatou MAIGA. Depuis 08h du matin, elle s’est rendue sur place pour se faire une coiffure traditionnelle pour la fête de Ramadan.

« Je suis venue faire une coiffure qu’on appelle chez nous, (Zoumbou). Pour moi il n’est pas question d’aller ailleurs, car Ramatou fait du bon travail et en plus elle contribue à l’autonomisation des femmes dans notre ville J’aime beaucoup ce qu’elle fait ».

Fière aujourd’hui de pouvoir aider ses sœurs, Ramatou Maïga met en avant la tradition pour ramener la génération actuelle à une connaissance de valeurs traditionnelle. Selon elle, c’est un moyen efficace pour lutter contre les violences communautaires.

Bureau de la Communication Stratégique et de l’information publique de la MINUSMA
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