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Bah N’Daw : « J’ai trouvé opportun le sommet de Paris sur le financement des économies africaines »
Publié le vendredi 21 mai 2021  |  L’Essor
Bah
© Autre presse par DR
Bah N’DAW, Président de la Transition, Chef de l’Etat.
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Le président de la Transition, Bah N’Daw, a séjourné du 17 au 20 mai, à Paris, en France, où il a participé, au Sommet sur le financement des économies africaines qui s’est tenu mardi 18 mai 2021. Dans une brève interview, le président de la transition a accepté de répondre à quelques questions sur son séjour français.
AMAP : Qu’avez vous retenu de ce sommet sur le financement des économies africaines ?
Président Bah N’Daw : C’est l’occasion pour moi de remercier la partie française, notamment le président Emmanuel Macron pour l’accueil qui a été réservé à ma délégation et à moi-même. Et, aussi, signaler combien opportune a été l’organisation de ce Sommet qui, pour moi, a été une façon d’explorer les pistes de solution pour un changement de paradigme sur le service de la dette, car le modèle dans lequel nous avons vécu, jusqu’ici, est hérité de la fin de la deuxième Guerre mondiale.

Aujourd’hui, le service de la dette est lourd à supporter au point que nos économies fragiles n’arrivent plus à faire des investissements. Sans investissements, les problèmes sont colossaux dont celui de la sécurité sans laquelle il n’y a pas de paix et encore moins de développement.

AMAP : Qu’est-ce qui va se passer concrètement au Mali par rapport à ce qui a été décidée ici à Paris ?
Président Bah N’Daw : Les différents ministres des Finances sont à pied d’œuvre par rapport aux grandes décisions. Je ne voudrais pas rentrer dans les détails techniques relativement aux Droits de tirage spéciaux. Le mécanisme est tel que la démarche est fondée sur cela.

AMAP : Qu’avez-vous appris des échanges avec les Maliens de France ?
Président Bah N’Daw : J’avoue que mon message est compris, à savoir qu’il faut qu’on se respecte. Je ne peux que les (Ndrl, Maliens de France) en féliciter. Qu’à cela ne tienne, j’ai entendu leur cri du cœur. Il m’appartient de le prendre en compte et, rapidement, essayer de réagir dans le sens qu’ils souhaitent, notamment sur le problème de documents administratifs. Sans documents, on n’est pas citoyen.

Propos recueillis
Par Moussa DIARRA
Envoyé spécial
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L’Essor N° 17187 du 17/5/2012

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