SociétéCommissariat de police du 2eme arrondissement de Kayes : Les coupeurs de route qui sévissaient sur l’axe Kouloun-Bankassi désormais sous les verrous
Dans sa mission de lutte contre l’insécurité sous toutes ses formes, le Commissariat du 2ème arrondissement de Kayes, dirigé par le Commissaire principal de police Moustapha Diakité, vient de mettre le grappin sur les coupeurs de route de l’axe Kouloun-Bankassi, en passant par l’aéroport Dag-dag.
De sources policières, dans la nuit du 16 au 17 Mai 2021 aux environs de 2 heures du matin, un informateur anonyme a prévenu le Commissariat de police du 2ème arrondissement de Kayes qu’une bande de coupeurs de route sévit sur l’axe Kouloun-Bankassi en passant par l’aéroport Dag-dag. Et d’ajouter que ces braqueurs avaient déjà dépossédé certains usagers de leurs biens.
Immédiatement, une équipe de la Brigade de recherches du Commissariat de police de 2ème arrondissement de Kayes s’est rendue sur les lieux aux fins de constater les faits et d’interpeler d’éventuels suspects.
Sur place, les enquêteurs ont effectivement trouvé que six personnes étaient tenues en respect par deux personnes sous la menace d’une arme blanche (une hanche tout en fer, de fabrication améliorée) et trois motos garées sur le bas-côté de la chaussée. Une corde traversait le goudron dont l’un des bouts était fixé à une plaque et l’autre bout était tenu par un des braqueurs. Cette corde, ils l’utilisaient pour faire tomber les motocycles, avant de les déposséder de leurs biens.
Interpelés et sommairement interrogés, il ressort que les deux braqueurs répondent respectivement aux noms de Bama Goûta (18 ans) et Soumeyla M Togo (24 ans), tous des gardiens. Conduits au Commissariat pour des investigations plus poussées, les deux braqueurs ont reconnu, sans ambages, les faits à eux reprochés. Ainsi, à l’issue des enquêtes préliminaires, ils ont été déférés devant le parquet du Tribunal de grande instance de Kayes, suivant procès-verbal en date du 18 mai 2021 du commissariat de police du 2ème Arrondissement de Kayes. Ils ont été placés sous mandat de dépôt. Ils méditent désormais sur leur sort entre les quatre murs à la Maison centrale d’arrêt de la capitale des rails.