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Réactions suite au coup d’Etat au Mali / Housseini Amion Guindo, Président du Parti CODEM et de Espérance nouvelle- jigiya Kura : «Nous invitons les militaires à rejoindre les casernes et s’occuper de la défense du territoire et de la protection des
Publié le mercredi 26 mai 2021  |  Le Républicain
Championnats
© aBamako.com par A.S
Championnats d`Afrique d`Escrime Juniors et Cadets.
Bamako, le 4 mars 2016 au palais des sports. Le ministre des sports a donné le coup d`envoi des Championnats d`Afrique de Scrime Juniors et Cadets.
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C’est avec consternation et stupéfaction que l’Alliance Espérance nouvelle- jigiya Kura a appris l’arrestation et la séquestration du Président de la Transition et du Premier Ministre depuis lundi 24 mai 2021 suite à la mise en place du Gouvernement. La Conférence des Présidents de l’Alliance Espérance nouvelle- jigiya Kura réunie en réunion extraordinaire ce jour, mardi 25 mai 2021, après analyse de la situation et fondant sur la Constitution du 25 février 1992 et la Charte de la Transition du 1er octobre 2020, condamne avec fermeté l’arrestation illégale et la détention arbitraire des personnalités civiles et militaires. L’Alliance Espérance nouvelle- jigiya Kura exige leur libération et leur remise dans leurs fonctions immédiatement et sans condition. L’Alliance Espérance Nouvelle- Jigiya Kura tient à rappeler qu’elle ne s’associera à aucune compromission sur le dos du peuple et au détriment du délai de 18 mois imparti à la transition. Par ailleurs, l’Alliance Espérance nouvelle-jigiya Kura invite vivement les militaires à rejoindre les casernes et s’occuper de la défense du territoire et de la protection des personnes et leurs biens. En conséquence, l’Alliance Espérance nouvelle- jigiya Kura se réserve le droit d’entreprendre toutes les actions légales en vue de sauver la patrie. L’Alliance Espérance Nouvelle- Jigiya Kura sollicite la Communauté Régionale et Internationale à s’impliquer pour un dénouement heureux de la crise. Enfin, l’Alliance Espérance Nouvelle- Jigiya Kura lance un vibrant appel aux forces vives du pays (partis politiques, société civile, syndicats, leaders religieux…) à se mobiliser et s’opposer à cette mésaventure.
Moussa Mara du parti YELEMA, ancien premier ministre du Mali : «Je demande la libération sans condition des responsables et la poursuite normale de la Transition »

Très triste d’apprendre les arrestations du Président de la transition, du Premier ministre et de certains de leurs collaborateurs. Condamnation sans équivoque de toute prise de pouvoir par les armes, que cela soit dans une transition où pendant un régime constitutionnel ! Je demande la libération sans condition des responsables et la poursuite normale de la Transition. Seul le dialogue peut nous permettre de dépasser les incompréhensions et d’avancer ensemble vers le retour à un ordre constitutionnel normal. Sachons mettre notre pays au-dessus de nos intérêts personnels !

Mme SY Kadiatou SOW, Présidente de la Plateforme An Ko Mali Dron sur la situation politique du Pays : «La plateforme condamne ce coup de force et exige la libération immédiate du Président, du Premier Ministre et de toutes les personnes arrêtées »

La plateforme An Ko Mali Dron a tenu ce matin 25 mai 2021 une réunion sur la situation politique nationale à la suite du coup de force perpétré hier par les membres de l’ex- CNSP contre les institutions de la Transition, avec l’arrestation du Président de la Transition et du Premier Ministre. La plateforme condamne ce coup de force et exige la libération immédiate du Président, du Premier Ministre et de toutes les personnes arrêtées. Elle rappelle que le respect des fondements, des valeurs et des principes de la république s’impose à toutes les composantes de la Nation et particulièrement aux forces de défense et de sécurité.

Boureima Allaye Touré, Président Conseil National de la Société Civile du Mali (CNSC)

«Nous exigeons la libération immédiate et sans conditions de toutes les personnalités arrêtées »

C’est avec surprise et grande désolation que le CNSC a appris à travers les réseaux sociaux l’arrestation du Président de la Transition et du Premier ministre, chef du Gouvernement suite à la publication de la liste du Gouvernement par un groupe de militaires. Aussi, le Conseil National de la Société du Mali a appris avec indignation à travers un communiqué du Vice-président la Transition son agissement unilatéral consistant « … de placer hors de leurs prérogatives le Président de la Transition et son Premier ministre ainsi que toutes les personnes impliquées dans la situation ». Le CNSC, relève que ledit communiqué du Vice-Président n’est ni plus, ni moins qu’un coup d’Etat militaire contre les Institutions de la République et le Peuple malien en violation de la Constitution du 25 février 1992 et de la Charte la Transition du 1er octobre 2020. A la lumière de ces constats qui n’honorent ni notre pays, non moins les Forces Armées de défense et de sécurité qui déstabilisent le fonctionnement régulier de la République. Ainsi, le CNSC rappelle aux membres des Forces Armées de Défense et de Sécurité auteurs de ce Putsch que la commission de tels actes constitue une atteinte à la Souveraineté nationale dont la punition est prévue par la Constitution à l’article 121, de même que le code pénal en vigueur au Mali en son article 45 ; condamne avec la dernière énergie, l’arrestation et la séquestration du Président de la Transition, du Premier ministre et d’autres personnalités civiles et militaires ; exige la libération immédiate et sans conditions de toutes les personnalités arrêtées illégalement et sous détention arbitraire, invite tous les acteurs sociopolitiques à plus de cohésion et de dialogue fécond en faveur du Mali.

Aguibou Bouaré, président de la Commission Nationale des Droits de l’Homme du Mali : «La CNDH dénonce et condamne l’arrestation illégale et la détention arbitraire des personnalités civiles et militaires »

La Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) suit avec gravité la dégradation de la situation sociopolitique du pays. Elle a appris avec inquiétude et une grande préoccupation la conduite sous contrainte de personnalités politiques et militaires, puis leur détention hors tout cadre légal. Sur le fondement de la Constitution du 25 février 1992, de la Charte de la Transition du 1er octobre 2020, des instruments juridiques régionaux et internationaux pertinents, la CNDH dénonce et condamne l’arrestation illégale et la détention arbitraire des personnalités civiles et militaires ; appelle à mettre fin à toute détention arbitraire de toute personne qui serait détenue à Kati ou ailleurs ; recommande le respect des principes élémentaires de la démocratie et de l’État de droit privilégiant la soumission à la loi; invite toutes les composantes sociales singulièrement les acteurs de la Transition et les leaders civils et politiques à privilégier la vertu du dialogue social pour la résolution de toute crise; sollicite la communauté internationale à s’impliquer davantage pour un dénouement heureux de la situation. Pour la CNDH la protection des droits de l’Homme est une responsabilité partagée.
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