Ils sont quelques 3.500 dans quelques douze missions différentes, dont huit en Afrique ou au large du continent. 3500 soldats allemands à participer à ce qu’on appelle des opérations extérieures : des soldats déployés à l’étranger, en soutien à des pays alliés, en soutien des intérêts de l’Allemagne aussi.
Il y a, par exemple, la mission de surveillance européenne de la piraterie au large de la Somalie, les missions en Méditerranée, notamment celle de l’OTAN liée à la lutte anti-terroriste, celle de l’ONU dans le conflit au Sahara occidental, ou encore la Minusma et la mission de l’Union européenne EUTM au Mali.
Les députés allemands prolongent l'engagement allemand
C’est justement pour ces engagements de l’Allemagne au Mali que les députés du Bundestag allemand viennent de voter la prolongation des mandats. Une prolongation pour les deux missions : EUTM et Minusma, avec même une expansion de la présence allemande pour l’EUTM. Jusqu’en mai 2022 au moins, c’est ce qui a été voté, ce ne sont plus 450 mais 600 soldats allemands qui seront sur place dans le cadre de cette mission de formation de l’UE, au Mali.
Une mission lancée en 2013 déjà à la demande du gouvernement malien. Son but : former les soldats maliens et d’autres du G5 Sahel à la lutte antiterroriste. Aujourd’hui avec l’expansion de la présence allemande annoncée et votée, Berlin veut même créer un nouveau centre de formation au Mali.
Alors pourquoi ? Comment ? Dans quel but ? Pourquoi cela crée des débats en Allemagne ? Nous en parlons dans la première partie de podcast.