Les membres du nouveau gouvernement sont connus depuis le lundi 24 mai. Le nouvel exécutif compte 25 membres comme le précédent avec un fait notable : l’éviction de deux ex-putschistes et l’entrée des proches du président de la transition et du Premier ministre. On note également la présence des forces politiques.
Le nouveau gouvernement est composé de 25 membres soit le même nombre que le précédent. Le ministère de la Refondation nationale disparaît de l’architecture gouvernementale. On note également la création de deux nouveaux ministères.
Il s’agit des ministères de la Bonne Gouvernance, Chargé des Relations avec les Institutions, et de la Formation professionnelle et de la Construction citoyenne. En plus des groupes armés, les partis SADI d’Oumar Mariko, la CODEM, l’ADP-Maliba et l’Urd de feu Soumaïla Cissé et principal parti du M5-RFP font leur rentrée dans le gouvernement.
Le gouvernement Moctar Ouane II compte 11 entrants et autant de sortants. Parmi les sortants, on peut citer les cas notables de deux des putschistes que sont colonels Sadio Camara et Modibo Koné, respectivement ministre de la Défense et des Anciens combattants et ministre de la Sécurité et de la Protection civile.
Ils ont été remplacés respectivement par les généraux Souleymane Doucouré et Mamadou Lamine Ballo. 10 membres de l’équipe sortante ont été reconduits et 04 changent de portefeuille ministériel.
Le nombre de femme passe de 04 à 05 membres soit 20%. Ce qui constitue une violation des dispositions de la loi n°2015-052/ du 18 décembre 2015, qui prévoit 30% pour les femmes aux postes nominatifs et électifs.
Sur le plan protocolaire, la première femme occupe la 10e position en la personne de Dr. Fanta Siby, ministre de la Santé et du Développement social. Le nombre de militaire reste à 04 dont 02 gardent leur poste. Il s’agit de colonel-major Ismaël Wagué à la Réconciliation nationale et le lieutenant-colonel Abdoulaye Maïga à l’Administration territoriale.
Détenteur du nouveau portefeuille de la Bonne Gouvernance et Chargé des Relation avec les Institutions, Maître Harouna Toureh, autrefois ministre de la Fonction Publique, est la 3e personnalité du gouvernement. Au contraire de Mohamed Salia Touré qui perd son influence et hérite du nouveau portefeuille de la Formation professionnelle et de la Construction citoyenne.