Le secrétaire général de la Section des Financiers du Secteur de l’Education (SYNFISE-SNEC), Diodio Samba, était devant la presse, le mercredi 26 mai 2021 au siège de l’UNTM pour décortiquer le point des revendications du syndicat avec le gouvernement malien, tout en dénonçant l’injustice sociale dont ils sont victimes et les multiples maux qui minent le système éducatif du pays.
Selon Diodio Samba, le secrétaire général de la Section des Financiers du Secteur de l’Education (SYNFISE-SNEC), sa structure s’est toujours battue pour la cause de l’école et de la culture ainsi que des intérêts matériels et moraux de ses militants. Il a souligné qu’ils sont victimes d’injustice sociale suite aux primes et indemnités et qu’aux termes d’intenses négociations ils ont obtenu des acquis majeurs, notamment l’appartenance à l’UNTM via le Syndicat National de l’Education et de la Culture (SYNEC) ; la prise en compte de deux de leurs doléances à savoir : la correction de l’injustice sociale par l’harmonisation des primes et indemnités et la correction du décret 051 pour l’intégration des conventionnaires dans la fonction publique de l’Etat par l’UNTM. Il a profité pour inviter tous les travailleurs à soutenir l’UNTM dans sa lutte qui, selon lui, aura des répercussions positives sur toutes les couches de la nation malienne et a invité ses militants à observer le mot d’ordre de suspension de la grève. Il a noté que le mot d’ordre de grève n’est que suspendu, mais pas levé et a demandé aux militantes et militants de se mobiliser pour la reprise de la lutte.
A ses dires, l’éradication de l’injustice sociale passe nécessairement par l’harmonisation des grilles, des primes et des indemnités pour l’ensemble des travailleurs d’un même pays. Le secrétaire général de la Section des Financiers du Secteur de l’Education (SYNFISE-SNEC) a informé qu’ils ne lâcheront pas et qu’ils se battront avec leurs armes pour réparer l’injustice dont ils sont victimes depuis belle lurette afin de permettre à la corporation de bénéficier des retombés de leur labeur quotidien.