Arcane politique : L’EPM se vide

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Publié le mardi 1 juin 2021 | Le Pays

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Atelier EPM- Gouvernement
Un Atelier a réuni l`Ensemble Pour Mali (EPM) et le Gouvernement le 10 Février 2019.

La coalition Ensemble pour le Mali (EPM), ancienne majorité présidentielle sous le Président IBK, se vide. Après l’Adema PASJ, c’est l’ASMA-CFP de l’ancien premier ministre Soumeylou Boubeye Maïga qui a quitté le navire. Ladite démission a été rendue publique hier, lundi 31 mai 2021, par un communiqué signé par le président du parti.

L’EPM de Dr Bocary Treta, alors qu’elle s’est mise dans une posture d’opposition aux nouvelles autorités de la transition, traverse une des plus difficiles périodes de son existence. Il y’a une semaine, le grand Adema-PASJ a claqué la porte de cette coalition pour des motifs qu’il a expliqués. Pourtant, c’est la 2ème force politique nationale après le RPM. Une semaine après, c’est le tour de l’ASMA-CFP, parti de l’ancien premier ministre Soumeylou Boubeye Maïga, de quitter le navire.

Dans son communiqué, le président de l’ASMA-CFP a indiqué que «le regroupement politique Ensemble Pour le Mali (EPM) a été créé en son temps en vue de la constitution d’une majorité politique destinée à soutenir le Président de la République ». Or, le régime IBK a été renversé. Les réalités politiques ont donc changé. Ce qui a certainement poussé l’ASMA-CFP à démissionner. « La situation politique et institutionnelle actuelle du pays nous conduit à nous engager dans un nouveau cadre de relations. C’est pourquoi, notre Parti a décidé de se retirer de EPM », a laissé entendre Soumeylou Boubeye Maïga.

Cette démission est intervenue au moment où l’EPM s’est, avec d’autres organisations politiques et de la société civile, engagée à se battre pour le retour à l’ordre constitutionnel après le coup de force des militaires qui a conduit à la démission de Bah N’daw et de Moctar Ouane.

Après l’Adema et l’ASMA-CFP, il ne reste plus grande chose à cette coalition dont le parti principal, le RPM, connait d’énormes difficultés en son sein.

B. Guindo

Source : LE PAYS

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