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La France veut des institutions stables et légitimes au Mali, dit Macron
Publié le mardi 1 juin 2021  |  Mali tribune
Arrivée
© AFP par CHRISTOPHE PETIT TESSON
Arrivée du Président Français, Emmanuel Macron à Gao
Le Président de la République Française, Emmanuel Macron est arrivé à Gao le 19 Mai 2017 pour une visite à la force Barkhane.
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L'armée française ne peut combattre à elle seule le terrorisme au Sahel et sa présence sur le terrain nécessite aussi le renforcement d'institutions stables et légitimes, a déclaré lundi Emmanuel Macron, six jours après le coup d'Etat au Mali.

Dans une interview au Journal du Dimanche, le chef de l'Etat a prévenu que la question d'un retrait des troupes françaises du Mali se posait après la prise du pouvoir par le colonel Assimi Goïta et la remise en cause de la transition démocratique, ainsi que dans l'éventualité de négociations entre la junte et les islamistes.

"Notre priorité est la lutte contre le terrorisme et la présence de nos forces sur le terrain (...) nécessite aussi le renforcement d'institutions stables et légitimes", a souligné Emmanuel Macron lors d'une conférence de presse à l'issue du 22e conseil des ministres franco-allemand.

Dimanche, la Cédéao (Communauté des Etats d'Afrique de l'Ouest) a dénoncé le coup de force à Bamako, suspendu la participation du Mali à l'organisation régionale, et appelé le pays à nommer un civil comme nouveau Premier ministre et à respecter son engagement de procéder à une transition devant s'achever en février 2022 par une élection présidentielle.

Ces paramètres, a déclaré Emmanuel Macron, "sont à nos yeux le minimum pour ce qui est de la transition au Mali et leur mise en oeuvre sera vérifiée dans les tout prochains jours".

"Ni la France, ni ses partenaires n'ont vocation à s'engager si ces dispositions ne sont pas tenues", a-t-il insisté.

Angela Merkel a estimé de son côté que l'EUTM, la mission de formation de l'Union européenne au Mali, dont l'Allemagne est l'un des principaux contributeurs, devait poursuivre son travail à Bamako.

"Nous pensons que notre présence continue d'être importante et que rien n'a changé en ce qui concerne la mission de formation pour le Mali", a déclaré la chancelière allemande.

(Jean-Stéphane Brosse et Tangi Salaün, avec Hayat Gazzane)
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