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Match Algérie - Mali : Amadou Pathé Diallo «Nous avons un honneur à défendre»
Publié le samedi 7 septembre 2013  |  le buteur


© Autre presse
Amadou Pathé Diallo, sélectionneur des Aigles du Mali


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Amadou Pathé Diallo, le sélectionneur du Mali, ne manque pas d’ambition à la veille d’Algérie-Mali, en dépit de l’élimination précoce des Aigles du Mondial 2014. Accueilli à l’aéroport international d’Alger, Amadou Pathé Diallo nous a fait part de ses «ambitions» pour ce match. Echange.

Tout d’abord, bienvenue à Alger…

Merci beaucoup. Nous sommes très heureux de retrouver un pays ami envers qui nous avons beaucoup de sympathie et d’amitié. Personnellement, c’est avec plaisir que je retrouve à chaque fois un pays où je me sens comme chez moi.

Vous allez aborder le prochain Algérie-Mali tout en étant officiellement éliminé, comment est l’état d’esprit ?

Les choses sont on ne peut plus claires. Nous sommes éliminés. C’est une sentence difficile à digérer. Nous sommes tous embarrassés par cette élimination. Les joueurs ont mal digéré ça. Mais qu’à cela ne tienne, nous débarquons avec beaucoup de motivation. Nous avons un match à jouer, un honneur à défendre. On jouera pour gagner.

Ce n’est donc pas une formalité...

Non ! Non ! Nous accordons beaucoup de considération à ce match. On n’a pas fait tout ce chemin jusqu’ici pour venir perdre. Dans ce cas, à quoi bon de mobiliser tous les joueurs. Nous ne sommes pas ici en victimes expiatoires. Comme je l’ai dit, nous avons un honneur à défendre…

Mais quelle importance peut-il avoir ce match dont le résultat n’a plus aucune incidence sur l’avenir de votre sélection dans ces éliminatoires ?

On ne raisonne pas de cette façon. Tout ce qui nous intéresse c’est de faire honneur au maillot et au peuple malien. Et puis nous avons des joueurs de renommée mondiale qui ont une réputation à défendre. Ils ne voudraient sans doute pas enchaîner avec une autre défaite. Nous sommes des professionnels, on abordera cette rencontre avec beaucoup de détermination. Disons qu’on va faire en sorte d’offrir une victoire au peuple malien.

En parlant de star, cela vous fait quoi qu’un joueur comme Seïdou Keïta, qui s’apprête à prendre sa retraite, n’ait pu jouer ne serait-ce qu’une fois dans sa carrière une Coupe du monde ?

On est tous tristes pour lui. Seydou Keïta est un joueur de classe mondiale qui aurait mérité de jouer, comme vous dites, au moins dans sa vie une Coupe du monde. Je comprendrai toujours sa frustration. C’est comme un goût d’inachevé, dès lors qu’il aura tout gagné dans sa carrière. On aurait pu aller ensemble en Coupe du monde et je suis persuadé qu’avec son expérience et son envie, on aurait réalisé un tournoi intéressant. Dommage, parce qu’il y a plusieurs joueurs dans l’équipe qui ressentent la même frustration. Sissoko a aussi beaucoup donné pour le Mali et mériterait lui aussi d’aller au Mondial. Dommage !

Vous avez affronté l’Algérie sous l’ère Saâdane, puis sous l’ère Halilhodzic, quelle est la différence entre les deux hommes ?

Je crois qu’il est inapproprié de faire la comparaison entre les deux. Saâdane a repris la sélection d’Algérie dans un contexte plus ou moins difficile, bien qu’il ait trouvé un groupe déjà en place composé de joueurs qui jouaient déjà ensemble depuis quelques années. Halilhodzic, lui, a entamé un travail de fond. Il a décidé de reconstruire à la base avec de jeunes joueurs. La comparaison n’a pas lieu d’être.

La guerre en Syrie fait parler le monde du football, personnellement quelle est votre position ?

Vous savez, je n’aime pas beaucoup parler de la politique, mais puisqu’on en parle, je dirais que la guerre est un fléau, ses conséquences sont dramatiques pour les peuples. Pas seulement en Syrie. Nous aussi, au Mali, nous vivons une situation chaotique que tout le monde connaît. Moi, je suis pour la paix. Que Dieu fasse que la paix règne dans le monde.

Le Mali débarque à Alger au compte-gouttes !

La sélection du Mali, du moins le premier groupe, est arrivée hier matin à Alger. La délégation, composée de quelques membres à peine, a foulé le sol algérien aux alentours de 8h. Seuls le sélectionneur Mamadou Pathé Diallo, ses assistants et trois joueurs locaux et l’encadrement administratif composaient le premier groupe.

Le reste du groupe attendu dans l’après-midi

Le reste du groupe devait arriver à Alger dans l’après-midi. Les joueurs venant de divers horizons n’ont pas été réunis dans un point de départ, chacun venant de son côté pour se retrouver à Alger.

Keïta rate son vol, vrai ou faux ?

Seïdou Keïta ne faisait pas partie du groupe de joueurs arrivés à Alger, hier. Dans un premier temps, un membre de la Fédération malienne nous a fait savoir que l’ex-milieu de terrain du Barça arriverait sur le vol de Paris de 8h45, sauf que le vol est arrivé à l’heure, mais point de Keïta. Amadou Pathé Diallo nous dira plus tard que Keïta a raté son vol et qu’il devait les rejoindre dans l’après-midi, sans pour autant préciser l’heure de son arrivée ou de sa provenance.

PAR Mohamed-Lamine B

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