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Suspension des opérations conjointes: Bamako se veut rassurant vis-à-vis de la France
Publié le vendredi 4 juin 2021  |  RFI
Les
© aBamako.com par A.S
Les organisations féminines reçues en audience à Koulouba
Bamako, le 1er juin 2021. Le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, a reçu en audience au palais de Koulouba, les représentantes des organisations féminines du Mali, ce mardi.
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La France a suspendu, à titre conservatoire, les opérations militaires conjointes avec les forces maliennes, jeudi 3 juin. Le moins que l’on puisse dire, c’est que cette annonce ne laisse pas indifférent, notamment la junte au pouvoir.

D’après les informations de RFI, dès ce vendredi 4 juin, des initiatives officielles et/ou privées sont déjà en cours. Il s’agit d’envoyer des signaux clairs : la transition sera démocratique, inclusive et surtout, comme prévu, de dix-huit mois.

Paris est intransigeant sur ce point, comme les pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest. Et pour éviter tout malentendu, un officier supérieur de l’armée ajoute : les propos du conseiller civil du colonel Assimi Goïta, qui a récemment laissé entendre devant des journalistes que la transition pourrait dépasser les dix-huit mois, n’engagent que lui.

► À (ré)écouter : Suspension des opérations conjointes: «L'armée malienne perd une grande capacité d'intervention» (général Trinquand)

Sur un autre point, l’accord de paix d’Alger, les autorités maliennes entendent aussi donner des gages. Choguel Maïga, qui tient toujours la corde pour occuper le poste de Premier ministre, est connu pour être contre l’accord de paix d’Alger. Mais alors que sa nomination n’est pas encore officielle, ce vendredi, sur une photo qui circule, on le voit en compagnie des ex-rebelles, un peu comme pour dire : « Nous allons travailler ensemble. »

Transition démocratique incluse, application de l’accord de paix d’Alger, la France, comme d’autres pays, veut lever une autre ambiguïté avant de reprendre sa coopération militaire : le risque de l’islamisme radical. Là aussi, les autorités maliennes affirment que l’ennemi commun restent les terroristes.

Une grave erreur de la France


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