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Suspension du Mali par-ci par-là : Zoom sur les droits perdus par le pays
Publié le vendredi 4 juin 2021  |  aBamako.com
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© Autre presse par DR
Réuni en session extraordinaire, le Conseil permanent de la Francophonie décide la suspension du Mali (Communiqué)
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A l’exception du G5 Sahel dont notre pays fait aussi partie, des organisations comme la Cedeao, l’UA et la Francophonie ont elles prévu dans leur mode de fonctionnement que devant certaines circonstances, un État peut perdre certains de ses droits provisoirement. Le Mali, par la faute du coup de force du 24 mai dernier, a perdu ses droits dont il jouissait auprès des organisations qui viennent de le suspendre.

Parmi ces droits, il y a la présentation des candidatures. En exemple aujourd’hui, aucune candidature malienne ne peut être acceptée à la Cedeao comme à l’Union africaine. Il en est de même au niveau de la Francophonie qui après sa réunion du jeudi 3 juin, a aussi suspendu notre pays.
Durant la période de suspension, le pays est tenu toujours par ses obligations. Cela suppose que le Mali va payer ses contributions et appliqué toutes les décisions de ces trois organisations. La suspension prononcée ne suspend pas la qualité de membre, mais c’est seulement des droits que le suspendu perd provisoirement.
Autrement dit, si le Mali est candidat à un poste international, avant sa suspension, sa diplomatie aurait pu demander le soutien de l’UA et de la Cedeao pour qu’elles endossent et défendent cette candidature au niveau international.
Mais aujourd’hui avec la suspension, le mauvais élève n’aura pas le soutien de ces organisations s’il a un candidat qui brigue un poste au niveau international. Le Mali perd aussi ce droit, pourtant les obligations demeurent. Il va s’en dire alors que la finalité de la suspension est qu’en plus du fait que le punisseur n’apportera pas son soutien au puni, celui-ci n’a plus accès aux activités habituelles des groupes.

A titre de d’illustrations à venir, dans deux semaines, il y aura un sommet de la Cedeao à Accra, qui sera précédé de la réunion du Conseil de paix et de médiation, précédée aussi de la rencontre ministérielle. Le Mali ne pourra donc participer à aucune de ces réunions du fait de sa suspension. Si d’aventure, il y a une réunion au niveau de l’UA à quelque niveau que ce soit (experts, ministériel ou du Sommet), le Mali ne sera pas invité et ne participera pas à la réunion.

André SEGBEDJI


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