Reçue au palais présidentiel par le colonel Assimi Goïta, désormais président de la transition, la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) a conditionné son soutien à une série d’exigences.
Depuis le coup de force du 24 mai 2021, Assimi Goïta se cherche des alliés. Sur les hauteurs de Bamako, au palais de Koulouba, le colonel a troqué les cartes d’état-major de la région de Mopti sur lesquelles il avait l’habitude de se pencher lorsqu’il était commandant du bataillon autonome des forces spéciales et des centres d’aguerrissement (BAFS-CA) pour celle, non moins complexe, de la géographie politique malienne. Depuis qu’il a déposé Bah N’Daw et Moctar Ouane, Goïta multiplie les rencontres avec les représentants des « forces vives » du Mali. Une quête de soutien devenue d’autant plus vitale que le militaire de 37 ans est désormais sous très forte pression, Emmanuel Macron ayant annoncé la suspension des opérations militaires conjointes avec le Mali.