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Éditorial : Maintenant le bâton
Publié le lundi 7 juin 2021  |  L’Inter de Bamako
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Le Mali fait face à son destin. Un destin menacé, depuis 2012 par l’évasion de notre pays par une cohorte de narco-trafiquants et de djihadistes soutenus par la France de Nicolas Sarkozy pour payer au président Amadou Toumani Touré (ATT) le prix de son soutien sans faille au Guide de la révolution libyenne Mouammar Kadhafi et à son peuple. Et pour rajouter à la confusion, le second coup d’État du colonel Assimi Goïta, opéré le 25 mai dernier, a fait l’effet d’un drapeau rouge agité devant le président français, Emmanuel Macron. Prétendant défendre la démocratie, il attaque le Mali sur tous les fronts entraînant même les organismes internationaux dans sa haine viscérale contre notre pays. Et comme un holà, le Mali est mis le banc des accusés. Il est sanctionné, menacé, suspendu des organisations sous régionales et internationales qui soutiennent, financent et encadrent de l’autre côté de l’Afrique les putschistes du Tchad et du Soudan.
‘‘Les grands peuples font des grands hommes. Les grands hommes écrivent les pages glorieuses de l’histoire des grands peuples’’

Cette maxime sied bien à la situation actuelle du pays et aux agressions extérieures. C’est aux Maliens de saisir cette opportunité pour se réinventer, se forger une identité nouvelle, un destin commun, se mettre au travail pour montrer à la face du monde qu’il y a encore du répondant dans le génie créateur malien. Ces mesures de la communauté internationale doivent être un ferment pour la réalisation de l’union sacrée autour des dirigeants de la transition, la création d’un nouvel homme malien doté des vertus d’intégrité, d’honnêteté, d’humilité, d’abnégation, don de soi, du respect de soi et de l’autre et une véritable prise de conscience nationale pour le retour de l’amour de la patrie dans le cœur des Maliens. Cela n’est pas au-dessus de nos moyens. Mais à condition que chacun renonce à son égo.

Malheureusement, d’ores et déjà, les ennemis intérieurs sont déjà à pied d’œuvre pour torpiller ce processus de sauvetage du Mali en cette période cruciale de son existence. Ils ont repris leur sport favori: création de coalitions et de mouvements politiques pour, dit-on, sauver la démocratie et non le Mali en danger de mort à cause de leur mauvaise gestion du pays, depuis le 8 juin 1992. Comment peut-on parler de sauver la démocratie dans un pays, où l’État n’existe pas si ce n’est pas de la félonie ? Il est clair que le Mali et les Maliens comptent peu pour gens-là. Mais ce qui compte à leurs yeux, c’est le maintien et le renforcement du système de prédation qu’ils ont mis en place pour sucer le sang du peuple malien, depuis l’avènement de leur démocratie importée.

Ces femmes et ces hommes doivent être traités comme des apatrides, des ennemis au nom du message du ventre qu’ils distillent au sein de la population pour détourner les autorités de la transition du travail de refondation du Mali. Ils doivent savoir que l’heure d’amuser la galerie est terminée. Et s’ils n’arrivent pas à comprendre cela, ces sangsues du peuple malien doivent être combattues avec la dernière rigueur. Et les moyens ne manquent pas pour clouer leur bec au sol: interdiction des activités politiques, résidence surveillée, déportation dans leur village…

Le colonel Goïta doit saisir cette occasion pour donner de l’espoir au peuple malien à travers d’abord un comportement digne et exemplaire. Comme on le dit chez nous: ‘‘les pintades regardent celle qui les guident’’. C’est après cela que le grand ménage peut avoir lieu pour nettoyer les écuries d’Augias. Et ce coup de balai, tous les pans de la société malienne en ont besoin pour un nouveau départ. Et cela ne saurait ne réaliser avec la carotte mais avec le bâton qui va restaurer l’ordre et la discipline. À cela, il faut nécessairement ajouter l’encadrement de la population sans lequel on ne peut rien construire de durable. C’est de cet encadrement de la population par Hitler que l’Allemagne tire aujourd’hui sa puissance, sa force, son respect, sa rigueur, sa discipline, son sérieux au travail.

C’est à vous de saisir cette chance, colonel pour sauver le Mali des ennemis intérieurs et extérieurs !

Yoro SOW
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