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Goodluck Jonathan de nouveau dans nos murs : Une routine qui ne valait plus forcément la peine
Publié le mardi 8 juin 2021  |  aBamako.com
Arrivée
© aBamako.com par AS
Arrivée de la délégation de la CEDEAO à Bamako avec à sa tête, Goodluck Jonathan
Bamako, le 15 juillet 2020, une délégation de la CEDEAO conduite par Goodluck Jonathan est arrivée à Bamako dans le cadre de la recherche de solution à la crise sociopolitique.
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Arrivé à Bamako en début d’après-midi du mardi 8 juin 2021, le médiateur de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao), l’ancien président du Nigéria, Goodluck Jonathan entame pour la énième fois depuis juillet 2020, une visite de 48heures dans notre pays. Ce déplacement est certes inscrit dans son agenda depuis la session extraordinaire de la Conférence des chefs d’États et de gouvernement de la Cedeao sur le Mali, tenue à Accra, au Ghana, le 30 mai dernier. Cependant il ne vaut plus forcément le coup pour qui connaît ses raisons et l’évolution de la situation au Mali.

En effet, au sommet d’Accra, les dirigeants avaient recommandé aux autorités du Mali la désignation d’un Premier ministre civil, la formation d’un gouvernement inclusif et le respect des dates indiquées pour les échéances électorales.

Goodluck Jonathan, en venant en terre malienne au lendemain de la prestation de serment solennelle du colonel Assimi Goïta, en qualité de président de la Transition, savait déjà qu’après son intronisation, le président de la Transition a signé le décret de nomination du Dr Choguel Kokalla Maiga, comme Premier ministre de la Transition, répondant à une exigence de l’organisation sous-régionale.

Le chef de l’Etat investi hier, ayant clamé dans son discours sa volonté de respecter le chronogramme de la transition, il ne restait plus que la formation d’un gouvernement inclusif comme la seule et dernière recommandation de la CEDEAO qui n’est pas encore réalisée. Or ce n’est un secret pour personne que la formation d’gouvernement ne saurait être une question d’heures mais de jours.
A défaut donc d’une annulation pure et simple de la mission de Goodluck Jonathan, son timing aurait pu être modifié pour lui ôter son flagrant aspect de formalité.

André SEGBEDJI
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