Avec la démocratie comme slogan, plusieurs gouvernements se sont succédé au Mali. Pourquoi leur durée ne dépasse pas un an et demi ? Un gouvernement, c’est d’abord la promotion des cadres. Sa formation doit faire appel à des cadres intrinsèques de l’administration publique et non à des hommes de partis politiques ou de profession libérale qui viennent pour s’enrichir momentanément et partir en commettant souvent des actes ignobles.
Les actes crapuleux gouvernementaux sont les plus souvent commis par ces docteurs ès économies ou sciences sociales. En somme, de vrais délinquants à col blanc. Certains ministères sont encore sous le choc des mauvaises politiques de certains ministres politiques: les ministères de la Défense et des anciens Combattants, des Affaires foncières et des Domaines de l’État, l’Éducation nationale, les Mines et l’Énergie et de l’Eau, l’Administration territoriale et de la Décentralisation, la Communication.
À cela s’ajoute la nomination de civils à la tête de certains départements des forces armées qui n’ont aucune connaissance dans le domaine. C’est comme ça que notre armée a été détruite par les démocrates. Les plus grands délinquants financiers maliens sont tous fonctionnaires de l’État ou anciens ministres du gouvernement (Rapport Banque mondiale 1998, vingt et un (21) milliardaires dont 16 fonctionnaires)
Primature: Choguel Kokalla Maïga pressenti, prétendant d’une certaine presse
Le porte-parole du Mouvement du 5 juin-Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP), Choguel Kokalla Maïga, serait pressenti comme le prochain Premier ministre du gouvernement de transition. Bonne nouvelle pour les amis et courtisans. Depuis 2002, une presse sensationnelle et à scandale prospère appuyée par des démocrates à court d’idées. Cette presse qui a pour mission de mouiller le maillot en lieu et place des hommes politiques a signé sa mort.
Derrière chaque homme politique se trouvent des journaux, des radios libres et souvent une télévision. Déjà, les protagonistes du Docteur Choguel Kokalla Maïga seraient en mouvement pour des strapontins de postes voire ministrables. Ha ! Mali. On se bat pour des postes, mais pas pour le pays. L’avenir du Mali ne préoccupe pas les politiques.
Gageons que le Dr Choguel Kokalla Maïga saura faire la part des choses: choisir les bonnes graines. Il y a nécessité de mettre de l’ordre dans l’administration avec un plan de carrière. L’ORTM est devenu la caverne d’Ali Baba. Quand à la presse privée, une caisse de résonnance des partis, mouvements et associations politiques.
Cession de site minier canadien à la société BB Maining: Lamine Seydou Traoré n’est pas un ‘‘homme propre’’
L’ancien ministre des Mines et de l’Énergie et de l’Eau, Lamine Seydou Traoré, ne serait pas un homme propre. Sa nomination dans le gouvernement avait fait l’objet d’un grand bruit parce qu’il s’était illustré dans la magouille à la Société Orange-Mali. Du coup, il a été licencié. Pour redorer son blason, Lamine Seydou Traoré aurait payé catch sa rentrée dans le gouvernement de transition. Son récent vocal qui a fait le tour des réseaux sociaux relève d’une pure cabale pour se dédouaner de ses forfaitures.
En réalité, l’ancien ministre des Mines, de l’Énergie et de l’Eau a cédé le site minier sous contrat canadien à son frère et deux amis diawambé, sans l’avis du chef du gouvernement. Le gouvernement dissous, le Premier ministre informé a pris la décision de remettre la société canadienne dans ses droits en impliquant le secrétaire général du gouvernement Salifou Diabaté, un simple exécutant. Voilà la raison d’une haine viscérale contre le secrétaire général. C’est pourquoi, il faut éviter de nommer des bandits comme ministre dans le gouvernement qui viennent pour s’enrichir.
Mécontent de l’annulation du contrat attribué à son jeune frère, l’ancien ministre monte au créneau à travers un vocal pour salir le Secrétaire général de la présidence. Un jour viendra où cet honnête citoyen dira sa part de vérité comme l’a fait le général Yamoussa Camara à travers les colonnes de son livre ‘‘Présumé Coupable, Ma part de vérité’’. Rappelons que notre ancien ministre est promoteur de plusieurs sociétés écrans à Bamako.