Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage


 Autres articles


Comment

Politique

Mali: Moussa Mara fait son entrée au gouvernement comme ministre de l’Urbanisme et de la Politique de la ville
Publié le dimanche 8 septembre 2013  |  maliactu


© Partis Politiques par DR
Présidentielle 2013: Moussa Mara, président du parti YELEMA


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Le nouveau Premier ministre du Mali, Oumar Tatam Ly, a formé son gouvernement, comprenant des ministres de la Transition et marqué par la création d’un ministère chargé de la Réconciliation et du développement du Nord, selon un décret publié dimanche à Bamako.

Ce premier gouvernement de M. Ly, un banquier de 49 ans, comprend au total 34 ministres et ministres délégués. Parmi eux, figurent quatre femmes ainsi que six membres du précédent gouvernement mais aussi des personnalités qui étaient jusqu’à leur nomination en poste dans des organisations internationales.

L’avocat Mohamed Aly Bathily est nommé ministre de la Justice. Fait nouveau, il est le premier dans l’ordre protocolaire après le Premier ministre, devant son collègue chargé de la Défense et des Anciens combattants, Soumeylou Boubèye Maïga.

M. Maïga, journaliste de formation et ex-responsable des services du renseignement, a été ministre de la Défense et chef de la diplomatie sous les présidences d’Alpha Oumar Konaré (1992-2002) et d’Amadou Toumani Touré (2002-2012), renversé en mars 2012 par un coup d’Etat militaire.

Le nouveau gouvernement malien comprend un ministère de la Réconciliation nationale et du Développement des régions du Nord, un nouveau portefeuille confié à Cheick Oumar Diarrah (bien Diarrah), diplomate qui fut notamment ambassadeur du Mali aux Etats-Unis.

Le ministère des Affaires étrangères a été confié à Zahabi (bien Zahabi) Ould Sidi Mohamed, un Arabe natif de Tombouctou (nord-ouest du Mali) qui était jusqu’à sa nomination fonctionnaire international dans une agence de l’ONU et qui fut chef d’un mouvement rebelle du nord du Mali dans les années 1990.

Autres ministres qui étaient fonctionnaires internationaux jusqu’à leur nomination: Mme Bouaré Fily Sissoko, à l’Economie et aux Finances (elle travaillait à la Banque mondiale à Bamako) et Mahamane Baby, à l’Emploi et à la Fonction professionnelle (qui travaillait en Allemagne dans un programme des Nations unies).

Parmi les ministres de la transition rappelés dans la nouvelle équipe, figurent le général Moussa Sinko Coulibaly, qui demeure à la tête de l’Administration du territoire (Intérieur), qu’il a dirigé d’avril 2012 jusqu’à la démission du gouvernement de transition, le 2 septembre, de même que les ministres Ousmane Ag Rhissa (Environnement et Assainissement), Bruno Maïga (Culture) et le colonel Abdoulaye Koumaré (Equipement et Transports).

Tièman Hubert Coulibaly, qui était chef de la diplomatie dans le précédent gouvernement, devient ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières.

Moussa Mara, actuellement maire d’une commune de Bamako, fait son entrée au gouvernement comme ministre de l’Urbanisme et de la Politique de la ville. Il est le seul candidat battu au premier tour de la présidentielle (28 juillet) à avoir été nommé ministre parmi tous ceux qui avaient soutenu Ibrahim Boubacar Keïta, élu au second tour le 11 août.

Ibrahim Boubacar Keïta a prêté serment le 4 septembre pour un mandat de cinq ans et a nommé le lendemain comme Premier ministre Oumar Tatam Ly, un ancien de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).

En prêtant serment, le nouveau président a identifié plusieurs priorités pour son quinquennat, estimant que « la plus pressante » était la réconciliation nationale dans son pays meurtri et mis à genoux par près de deux ans de crise politico-militaire.

Cette crise avait débuté en janvier 2012 dans le Nord par une offensive de rebelles touareg, qui avaient ensuite été rapidement supplantés par des groupes criminels et islamistes armés liés à Al-Qaïda.

Les jihadistes avaient pris le contrôle de cette vaste région une semaine après le putsch contre le président Touré, puis laminé la rébellion touareg et l’armée malienne avant d’être en grande partie chassés du Nord, à partir de janvier 2013, par une intervention militaire franco-africaine toujours en cours.

Le conflit a ravivé les tensions entre communautés touareg, arabes et noires et provoqué le déplacement d’environ 500.000 personnes.

 Commentaires