Une nouvelle page du feuilleton de la crise orchestrée au PRVM-Fasoko vient de s’ouvrir en commune IV du district de Bamako. Pour faux et usage de faux, Abdoulaye Keïta et Abdoul S. Haïdara, frondeurs du PRVM-Fasoko, viennent d’être placés sous contrôle judiciaire par le parquet de la CIV. En effet le procureur près du tribunal de grande instance de la commune IV, a décidé de placer sous contrôle judiciaire le lundi dernier deux meneurs de la fronde au sein de PRVM-Fasoko. Consécutivement à une plainte du secrétaire général de la section PRVM-Fasoko de la commune IV, Oumar Bass Sanogo. Depuis un certain moment, des militants qui semblaient détenir un autre agenda caché cherchent à déstabiliser le PRVM-Faso à la base. Ils ont contesté la légitimité du président élu lors du congrès du parti tenu à Bamako au mois de janvier 2020.
Pourtant la section de la commune IV a été renouvelée depuis le mois de novembre 2019. Renouvellement au cours duquel le conseiller communal Oumar Bass Sanogo a été élu à la tête de ladite section comme le secrétaire général.
Les sieurs Abdoulaye Keïta et Abdoul Salam Haïdara, tous anciens responsables de l’équipe sortante de la section se sont levés pour protester contre le bureau de la section de la commune IV ainsi que le bureau exécutif même. C’est à dire, ils contestent le président Mamadou Oumar Sidibé et son équipe.
Il leur est reproché d’utiliser les sceaux et le cachet du parti et de la section PRVM-Fasoko de la Commune IV pour adresser des correspondances au président Mamadou Oumar Sidibé pour demander le départ de celui-ci.
Pire ils ont vandalisé, à deux reprises, les locaux qui abritent la section PRVM-Fasoko de la commune et usurpent le titre du secrétaire général du parti pour mener leur “sale besogne”.
C’est ce cas gravissime qui a amené le secrétaire général officiel de la section PRVM-Fasoko de la Commune IV, Oumar Bass Sanogo à porter une plainte contre eux au parquet de la commune IV, après avoir fait constater les dégâts causés au siège du parti par un huissier de justice.
L’affaire tournait au ralenti au tribunal de grande instance de la commune IV, mais avec l’arrivée de l’actuel procureur, Oumar Bass a relancé la plainte au 3è cabinet du juge d’instruction.
Après avoir écouté minutieusement les deux parties, le tribunal a placé les sieurs Abdoulaye Keïta et Abdoul Salam Haïdara sous contrôle judiciaire. Ils doivent se présenter chaque vendredi au tribunal. Et la justice sui son cours, après cela ils vont comparaître en audience publique les mois à venir.
Ces militants frondeurs du PRVM-Fasoko, se font passer souvent comme des membres du mouvement MP4 dont le parrain serait un opérateur économique lorgnant la colline du pouvoir, Koulouba. Au siège du parti du chameau blanc on se refuse à commenter ce feuilleton politique dont les ramifications sont aussi religieuses avec des gros magnats à la manœuvre. Un cadre du PRVM-Fasoko nous a juste déclaré que Fasoko fait confiance à la justice malienne.
Au moment où cette affaire se tient en commune IV la tête pensante de la fronde Samba Coulibaly hanté par ses ambitions se mélange les pédales. Il a créé la polémique lors des funérailles à Koutiala en utilisant des images d’un militant à des fins politiques. Plus que jamais le mensonge hante les Ançars rebelles du PRVM-Fasoko qui auraient aussi tenté une négociation, histoire de distraire le bureau national.
Dans ce jeu Samba et les siens viennent d’apporter au tribunal de la commune 6 “un gros dossier additionnel fait de faux et usage de faux”. Les juges et avocats découvrent à chaque étape de ce feuilleton PRVM-Fasoko que les religieux ont trempé le nez dans la chose politique.