Jusqu’au coup d’Etat du 22 mars 2002, les Etats-Unis étaient l’un des principaux partenaires de notre pays. Avec le coup de force, Washington avait été juridiquement contraint de suspendre son aide au développement et aide militaire. La législation américaine interdit en effet d’apporter une aide non humanitaire à des autorités issues d’un coup de force militaire.
La donne a désormais changé avec l’élection dans de bonnes conditions d’un nouveau président de la République. Deux jours après l’entrée en fonction du nouveau chef de l’Etat, les Etats-Unis ont annoncé la reprise de leur aide au Mali, à l’exception de leur assistance militaire. « Après la prise de fonction du nouveau président mercredi, le secrétaire d’Etat adjoint William J. Burns a signé une résolution selon laquelle un gouvernement démocratiquement élu est entré en fonction au Mali. (…) Dès lors, les Etats-Unis vont reprendre immédiatement leur aide au développement, mais ils vont continuer à étudier la situation sur « quand et comment » se rapprocher des autorités militaires, a indiqué une porte-parole du département d’Etat, Marie Harf, dans un communiqué.
Déjà au lendemain du second tour de l’élection présidentielle, les États-Unis s’étaient dits prêt à reprendre leur coopération avec notre pays, félicitant le peuple malien « pour son enthousiasme et son engagement dans cette élection » ainsi que « le gouvernement intérimaire pour avoir assuré un environnement apaisé et ordonné ».