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Focus : Ternir l’image du pays pour le plaisir de salir une référence
Publié le mercredi 16 juin 2021  |  Le Matin
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© aBamako.com par A.S
Visite du président de la FIBA-Afrique au ministre des sports.
Bamako, le 11 août 2014. Le ministre des sports Ousseyni Amion Guindo a reçu la visite du nouveau président de la FIBA-Afrique, l`ancien ministre malien Hamane Niang
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«J’ai pris l’initiative de démissionner pour permettre que toute la lumière soit faite sur cette affaire… Sinon El Hadj (votre serviteur) je n’ai eu aucune connaissance des présumés faits. Et Dieu m’est témoin» ! C’est ce que Hamane Niang dit «Vieux» nous a confié lundi dernier (14 juin 2021) quand il nous a appelé pour nous informer de sa décision et aussi pour nous rassurer de son innocence.
Homme de grande foi et d’une humilité déconcertante «Vieux» a adopté la meilleure posture face à l’ignominie, à la diffamation, à la méchanceté : laisser le temps au temps pour le blanchir ! Nous avons eu vent de cette cabale contre lui il y a quelques jours seulement par le canal d’un ami aux Etats-Unis. Nous savions que le Malien peut souvent être un loup féroce pour son compatriote juste par envie ou le plaisir de le salir. Mais, nous nous refusions de croire que les détracteurs de Hamane Niang accepteraient de pousser le bouchon aussi si loin juste pour nuire à un homme donc l’ascension fulgurante dans le management du basket-ball voire du sport est plus que méritée.

Nous aurions dû pourtant nous attendre à tout après que Mme Haïdara Aïchata Cissé dit Chato (ancienne députée et membre du Conseil national de la Transition-CNT) ait été vilipendée en mai dernier par des Maliens établis en Afrique australe pour qu’elle ne soit pas élue présidente du Parlement panafricain. Une brave dame, que toute l’Afrique occidental et centrale ainsi que le Maghreb ont porté à bras le corps, a été dénigrée, diffamée et salie par ses propres compatriotes parce que certains se sentiraient frustrés par une telle consécration panafricaine. Quand on est trop petit, on prend en mal le mérite des autres.



Détesté parce que baptiseur du temple dont tout bon Malien doit être fier

Si le Mali est devenu un temple du basket, surtout féminin, Hamane Niang en est le bâtisseur. Porté par sa réussite dans le management des affaires et animé d’une vision du développement de la discipline à la base, il lui (basket) a permis de sortir de sa léthargie et de se faire respecter en Afrique et dans le monde. Une dynamique d’émergence qu’il a su insuffler au basket africain en tant que président de FIFBA/Afrique puis FIBA.

En témoigne la première édition de la «Basket League Africa» ou «Ligue africaine de basket-ball» (la version africaine du prestigieux NBA) du 16 au 30 mai 2021 à Kigali, au Rwanda ! Sans compter que c’est sous sa présidence que le Mali a remporté son premier trophée continental (en sports collectifs) au niveau des clubs (le Djoliba Dames en 1995) et des sélections nationales (les Aigles Dames en 2007 à Dakar, au Sénégal).

Si cela a valu à ce leader inné et manager expérimenté le respect et la reconnaissance partout en Afrique et dans le monde, dans son propre pays ce parcours lui a surtout valu beaucoup d’animosité, de méchanceté gratuite, d’hypocrisie… Mais, enfant béni qu’il est, Hamane a toujours su déjouer les pièges qu’on n’a pas cessé de lui tendre depuis qu’il s’est distingué par son management atypique.

Et ils jubilent sans doute dans l’ombre (ils n’ont pas le courage d’œuvrer à visage découvert) depuis que Hamane Niang a décidé de démissionner provisoirement dimanche dernier (13 juin 2021) pour permettre à FIBA de mener sa propre enquête sur ces allégations de harcèlement sexuel systémique sur des dizaines de joueuses (des adolescentes au moment des faits présumés) au Mali.

«Je n’ai jamais été impliqué et je n’ai jamais eu connaissance des accusations décrites dans votre correspondance», a-t-il écrit au «New York Times». D’ailleurs l’article du quotidien new-yorkais ne démontre en rien que le président Niang a harcelé sexuellement des joueuses au Mali. Mais, comme il nous l’a confié, «la logique et la morale en sport» voudraient qu’il se mette à la disposition des enquêteurs après sa démission temporaire

Tous ceux qui ont sincèrement collaboré avec Vieux Niang ou l’ont côtoyé sont tombés des nues en apprenant cette cabale. Et cela d’autant plus qu’il n’est pas un dirigeant à tolérer une atteinte à l’intégrité physique et morale des joueurs et joueuses dont il a toujours défendu les intérêts. «Qu’est-ce qui nous arrive à la fin ? Pourquoi les Maliens sont devenus si méchants au point de viser leurs propres intérêts à travers le monde ?», s’est interrogé notre jeune confère Kassim Traoré sur sa page Facebook. Et de rappeler que «cette affaire a été montée de toute pièce ici à Bamako. Ils pensent humilier Hamane Niang, mais au contraire c’est encore le Mali qui est humilié. Un africain à la tête FIBA, en plus un Malien, cela doit être une fierté pour nous».

Hélas, c’est une frustration que certains n’ont jamais pu contenir et ils ont multiplié les basses manœuvres pour le salir. Et même le risque de ternir l’image du pays ne leur a pas fait renoncer à leur bassesse. Ce qui ne surprend pas parce qu’on ne peut pas cultiver aujourd’hui l’excellence, le patriotisme, le panafricanisme… et détester Hamane Niang à ce point.

Et comme le dit une pensée bien connue, il y a un juge qui s’appelle le «Temps» et qui met tout le monde à sa place !

Alphaly
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