Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article



 Titrologie



L’aube N° 551 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Autres articles


Comment

Société

Nomination du nouveau Premier ministre : Des Bamakois s’expriment…
Publié le lundi 9 septembre 2013  |  L’aube


© aBamako.com par as
Protestation des populations contre les ordures sur la route de Same
20 aout 2012. Bamako. Route de Same Les populations protestent contre les dépots d`ordure qui degagent surtout pendant la saison des pluies des odeurs nauséabondes et qui genent la circulation.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Après la nomination d’un nouveau Premier ministre, nos reporters ont sillonné la capitale pour recueillir les avis de Bamakois sur le choix du président IBK. Que pensent-ils de Oumar Tatam Ly ? Qu’attendent-ils de lui ? Reportage.

Mohamed Lamine Haïdara, informaticien
« Il doit trouver une solution à la rébellion»
J’ai effectivement appris que nous avons depuis avant-hier (jeudi, ndlr) un nouveau premier ministre. C’est quelqu’un que je ne connais pas. Je crois que c’est d’ailleurs le cas de beaucoup de nos compatriotes. Nous ne pouvons que lui souhaiter une bonne chance dans la nouvelle mission que lui a confié le président de la République qui doit bien connaître ses qualités. Personnellement, j’attends du nouveau premier ministre, M. Ly, la relance de l’économie nationale. Et aussi de trouver une solution à la souffrance que le pays vient de subir, notamment avec la rébellion.

Mohamed Diarra, économiste
« Il faut qu’il crée des emplois… »
Le Président Ibrahim Boubacar Keïta a fait un bon choix. C’est quelqu’un qui a de l’expérience. J’ai regardé un peu son parcours à la télé. On a dit qu’il a intégré la Bceao depuis 1997. Ce qui veut dire que c’est quelqu’un qui a de l’expérience. Il a été autonome pendant plusieurs années, donc un cadre capable de gérer les affaires de l’Etat.

En tant que jeune diplômé, ce qui me concerne personnellement c’est la création d’emplois. Le développement d’un pays passe par là : la création de l’emploi, la création d’entreprises, le développement des affaires. Après la résolution du problème du nord qui est notre priorité, s’il arrive à créer des opportunités d’emplois, en tant que jeune, ça nous fera beaucoup plaisir. Au Mali, notre population est majoritairement formée de jeunes parmi lesquels beaucoup sont des demandeurs d’emplois.

Abdoul Sy, revendeur de voitures d’occasion
« Nous voulons un changement… »
Il faut dire que c’est quelqu’un que beaucoup de Maliens ne connaissent pas. Mais, le fait que le président ait choisi un jeune, (qui est mon aîné), franchement, c’est une chose que nous avons apprécié. Notre principale attente aujourd’hui, c’est le changement, point barre. Nous sommes des diplômés sans emplois. On n’a pas de boulot. Nous voulons qu’il pense à nous.

Moussa Koné, malien résident à New-York
« Il faut trouver une solution à la crise du nord
Notre souhait est que le pays retrouve la paix. Le Mali a trop souffert ces derniers temps. Notre attente, c’est qu’il puisse trouver une solution à la crise du nord. Que les Maliens se donnent la main pour faire face au développement du pays.

Nous faisons des bénédictions pour notre Premier ministre et nous lui demandons de poser des actes qui soulagent les Maliens, améliorent leur quotidien et garantissent leur sécurité.

Mahamadou Diallo, gérant de parking
« Qu’il entame sans attendre la lutte contre la corruption »
Nous ne le connaissons pas. Mais nous allons le juger à travers ses actes vis-à-vis des problèmes que connait ce pays. Nous allons voir comment il va gérer cette crise. Il y a une tâche énorme qui l’attend. En réalité, je cherche surtout à le connaître à travers ses actes. Surtout que ces derniers temps, il est très difficile de gérer un pays comme le Mali. De toutes les façons, on va lui apporter tout notre soutien et nos bénédictions. Aujourd’hui, en termes d’attentes, je veux qu’il entame sans attendre la lutte contre la corruption. Et qu’il fasse la pression sur les maires de Bamako et lutter contre le phénomène de banditisme qui a atteint des proportions inquiétantes aujourd’hui à Bamako. Nous voulons vivre dans la sécurité et non dans l’insécurité.

Néné Diop, ménagère
« Je lui demande de penser aux revenus des familles »
Je ne connais pas le nouveau Premier ministre. Mais, notre souhait est que tout ce qui peut faire du bien aux Maliens, qu’il le fasse. Les jeunes ont un problème sérieux d’emploi. Qu’il les aide à trouver du travail. Le travail de nos enfants constitue aujourd’hui une très grande préoccupation pour tous. Aussi, le riz, le mil, la viande, tout est cher. Comment comprendre que la viande soit plus chère chez nous que dans les pays qui s’approvisionnement chez nous. C’est un problème qui interpelle nos autorités. Les femmes sont dans des difficultés, les hommes aussi. Pour pouvoir augmenter le prix du condiment, il faut qu’il y ait plus de revenus. Je lui demande d’inscrire cela dans ses actions prioritaires, et de redresser la formation dans nos écoles.

Mme Samounou Habibatou Coulibaly, ménagère
« Qu’il s’attèle très vite à la réconciliation… »
Je ne le connais pas, mais, j’ai appris sa nomination. S’il peut faire avancer le Mali, nos bénédictions l’accompagnent dans ses fonctions. Tout notre souhait est que le pays soit entre les mains de gens qui peuvent soulager nos souffrances.

Nous souhaitons qu’il s’atèle très vite à la réconciliation entre tous les Maliens, et nous aider à sortir des difficultés que nous vivons, notamment la cherté des denrées alimentaires. S’il arrive à faire quelque chose dans ce sens, le reste sera facile.

Sékou Keïta, ouvrier
« Nous lui conseillons de faire beaucoup attention… »
La seule chose que nous lui conseillons est de faire beaucoup attention avec ceux qui l’entourent. Que le pays avance ou pas, dépendra de lui et de ses collaborateurs. C’est tout. Nous voulons tous du bien pour ce pays, les Maliens ont aujourd’hui besoin que le pays soit redressé. Mais tout le mal vient de ceux qui entourent les chefs. C’est comme ça qu’est venue la chute de Moussa Traoré. Nous souhaitons qu’il soit une solution pour le Mali.

Kalifa Sidibé, mécanicien
« Qu’il revoit le système de l’enseignement privé »
Il faut dire que nous avons beaucoup de difficultés pour la scolarisation de nos enfants. Qu’il revoit le système de l’enseignement privé dont, nous les pauvres, profitons très peu.

Notre souhait est qu’il revitalise l’enseignement public. Je ne dis pas de supprimer totalement l’enseignement privé, mais la ramener au même niveau que l’enseignement public.

Il me plait donc de dire au premier ministre, de penser aux couches pauvres que nous sommes. Car ceux qui sont au sommet de l’Etat ne sont pas souvent informés de certaines de nos difficultés. Je lui demande donc de ne pas se limiter exclusivement aux conseils de ses collaborateurs. Chaque fois qu’il peut le faire qu’il procède lui-même à ses propres vérifications.

Malick Traoré, agent de santé
« Nous allons nous en sortir »
Je ne le connais pas en personne. Mais d’après ce que nous avons appris, il semblerait que c’est un bosseur. Si c’est le cas, c’est très bien. Je pense aussi que le président a fait un bon choix par rapport aux leaders politiques.

Notre attente, c’est vraiment le travail. Je sais qu’il est bosseur. Il y a plusieurs personnes qui l’ont dit. Je connais un de ses proches collaborateurs à la Bceao, qui me dit que c’est quelqu’un qui est très direct. Souhaitons que ça soit le cas. Je crois que s’il plait à Dieu, nous allons nous en sortir.

Propos recueillis par
Oumar Diamoye
Abdrahamane Douaré

 Commentaires