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9ème Réunion du Comité de pilotage du PCA-GIRE : Les partenaires techniques et financiers exigent d’appliquer la redevance d’eau
Publié le vendredi 18 juin 2021  |  Le Républicain
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L’Etat de mise en œuvre des recommandations de la précédente réunion ; la présentation en validation du rapport annuel 2020 ; l’Etat d’exécution du programme de travail annuel et budget 2020 du PCA-GIRE (programme d’appui à la gestion intégrée de la ressource en eau) ont été entre autres sujets au centre des discutions de la 9ème réunion du PCA-GIRE, tenue, le jeudi 17 juin 2021 à l’Hôtel de l’Amitié. Etaient présents, Antje Van Driel, représentante du Royaume des Pays-Bas, Johanna Gardesten, représentante du Royaume de Suède, Madame Sano Mariam Camara, chef de cabinet du ministre Guinéen de l’hydraulique et de l’Assainissement, le ministre de l’hydraulique et de l’Energie du Mali, Lamine Seydou Traoré, le directeur de l’hydraulique, Dioro Bocoum, la coordinatrice du projet PCA-GIRE, Madame Cissé, Niouma Coulibaly, les cadres de la cellule de la GIRE des laboratoires de Kankan de Guinée et ceux des services techniques chargés de la question de l’eau au Mali.
En prenant la parole, la représentante des Pays-Bas a salué toutes les parties et a rappelé les différentes études menées, mais aussi le retard dans la mise en œuvre du programme dû à la Pandémie du CORONAVIRUS. Compte tenu des résultats constatés, la représentante des Pays-Bas a indiqué que le programme a été prolongé jusqu’en 2021. La représentante du Royaume de suède a demandé aux autorités maliennes d’appliquer la redevance eau pour assurer la continuité et la bonne distribution de l’eau aux populations. Selon elle, tout dépend de la gouvernance de l’eau. Et, pour ce faire, selon elle, il faut créer un cadre de gestion durable avec des ressources financières. Pour être plus claire, la représentante de la Suède a dit que celui qui utilise l’eau doit payer un montant selon le volume d’eau prélevé, utilisé et pollué. Dès lors, elle a fait savoir que la manière dont la Contribution financière sera réalisée dépendra dans une large mesure de la volonté politique du Gouvernement et des PTF. Pour elle, les 6 prochains mois seront très importants et déterminants car deux évaluations vont voir le jour : il s’agit de l’évaluation partielle, portée sur le fonctionnement des clés et une large évaluation externe organisée par leur siège. C’est pour voir si les recommandations ont été correctement mises en œuvre et comment ensemble, ils peuvent aller ensemble de l’avant en harmonie avec les plans opérationnels de la PN GIRE 2022- 2026 : une évaluation tournée vers l’avenir. Mme Sano Mariam a indiqué que la Guinéé ne sera plus derrière dans ce projet. Elle a évoqué les difficultés que la Guinée a connues, à savoir la maladie d’Ebola et le CORONAVIRUS. L’engagement de la Guinée sera sans faille et la Guinée ne restera pas en marge de la Gestion de l’Eau, va-t-elle faire savoir. Selon elle, son pays a fait un engagement de 4 milliards de FCFA et honorera son engagement. Pour sa part, le ministre de l’hydraulique et de l’Energie, Lamine Seydou Traoré, a apprécié les réalisations faites du démarrage du programme en 2015 à ce jour. Il s’agit entre autres de la réalisation de l’impact des changements climatiques sur la qualité et la quantité des ressources en eau et leurs usages, le renforcement des réseaux de suivi quantitatif et qualitatif des ressources en eau ; la réalisation d’infrastructures de chrome au niveau des quatre tanneries de la zone industrielle ; l’accompagnement des Comités locaux de l’Eau ; le renforcement des capacités techniques de la direction nationale de l’hydraulique et des services déconcentrés ainsi que les laboratoires de qualité de l’Eau du Mali et de la Guinée et leurs démembrements ; l’élaboration du Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux de Sourou, portion Malienne ; la conception des outils d’aide à la Gestion ; l’élaboration du Programme National GIRE 2019-2030; l’élaboration du Programme National Aménagements Hydrauliques 2019-2030 ; la connexion de 100 ménages d’égout de la Station d’Epuration de Sotuba. Pour le ministre, il s’agira de définir une vision à long terme et de diversifier les sources de financement pour créer un cadre pérenne de la GIRE, en mettant l’accent sur les complémentarités et les synergies. Pour ce faire, un deuxième programme s’avère nécessaire, a indiqué le ministre. Il a réitérer la reconnaissance et la gratitude du Gouvernement malien à l’endroit du Royaume des Pays-Bas et l’Ambassade de Suède pour leur appui au développement du secteur de l’eau.

Fakara Faïnké
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