Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Ibrahima Ikassa Maïga au Haut Conseil des Collectivités Territoriale du Mali, hier : « Nous sommes venus à la source parce qu’il faut aller vers la refondation de l’Etat, et pour refonder, il faut comprendre profondément les problèmes du Mali et envis
Publié le jeudi 24 juin 2021  |  Le Républicain
Conseil
© aBamako.com par FS
Conseil de cabinet du nouveau gouvernement de Transition du Dr Choguel Maïga
Bamako, le 13 juin 2021. Le Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga, a présidé son premier conseil de cabinet, le dimanche, à la primature avec tous les membres de son nouveau gouvernement réunis au grand complet.
Comment


Le Ministre de la Refondation de l’Etat, chargé des relations avec les Institutions, Pr. Ibrahima Ikassa Maïga, s’est rendu hier, 23 juin 2021, au siège du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) du Mali, pour une visite de courtoisie. Reçu par le président du HCCT, Mamadou Satigui Diakité, accompagné de ses camarades conseillers nationaux, dont son secrétaire général Tji Bagayoko, des conseillers techniques et autres agents du service, Pr. Maïga n’est pas passé par quatre chemins pour expliquer de fond en large les raisons de sa présence avec les membres de son cabinet au sein de cette institution, cœur des représentants du peuple. Selon le Pr. Ikassa Maïga, le pays est à terre, il est à l’article de la mort aujourd’hui. « Il faut s’engager pour qu’il puisse sortir de l’ornière et regarder les autres droit dans les yeux. Et l’apport, le soutien du HCCT est capital pour cela », a déclaré le ministre Ibrahima Ikassa Maïga.


Prenant la parole, les honorables conseillers ont salué la démarche de Pr. Ikassa à leur endroit. Ce qui, ont-ils dit, a toujours manqué dans ce pays « On associe les autres sans leur consentement, agit sans eux », ont-ils déploré. Les conseillers nationaux n’ont pas manqué de faire des propositions concrètes pour prouver d’avance leur volonté, détermination à accompagner l’Etat malien dans la refondation du Mali. La première proposition faite au ministre est de tout faire pour que les résultats des assises nationales sur la refondations soient appliqués. La non application des résultats des foras, dialogues, etc. par l’Etat lui-même, ont-ils dit, était le grand facteur du blocage du redressement du Mali. Pour réussir sa mission aussi, ils ont invité le ministre Ikassa à mettre beaucoup l’accent sur la communication (restaurer la confiance entre les gouvernants et les gouvernés) à tous les niveaux. Pour cerner les problèmes aussi ou comprendre les choses, les conseillers lui ont proposé de créer un cadre de concertation entre les présidents des institutions, les secrétaires généraux des institutions, les chargés de communication des institutions avec son cabinet. Il lui a été aussi proposé de créer un cadre de concertation pour capitaliser ce qui a été fait pour améliorer le travail. Ils n’ont pas manqué l’occasion d’attirer son attention sur la réforme du HCCT. « Aujourd’hui, le HCCT a des limites. A défaut de créer le sénat, il faudra renforcer cette institution pour la doter d’un pouvoir législatif et de contrôle de l’action gouvernementale », ont-ils préconisé. Ils ont aussi ajouté que la refondation n’est pas qu’institutionnelle. «Tant que les Maliens ne changent pas, le pays ne pourra pas changer. Il faut mettre l’accent sur les hommes sinon on ne sortira jamais de cette sitution», ont averti les élus nationaux. Pour terminer, le président du HCCT, Mamadou Satigui Diakité, a informé le ministre de certains dossiers de réformes déposés par eux sur la table du gouvernement depuis des années et qui souffrent d’application. Il a cité la charte de l’environnement déposée depuis 3 ans ; le cadre juridique de convention locale ; le changement de l’indice de paiement des conseillers nationaux qui est à 900 toujours.


En notre qualité de ministre chargé des relations avec les institutions, dit Ikassa Maïga, le Hcct, à travers son président, les honorables conseillers nationaux, nous a fait l’honneur de nous accueillir au sein de cette auguste assemblée pour nous faire des propositions, de toutes ces réflexions qui ont été menées venant du pays profond. N’oublions pas que, précise le ministre Ibrahima Ikassa Maïga, les conseillers nationaux sont des élus locaux des communes à la base et qu’aujourd’hui, ils relayent les désidératas des citoyens à la base. Et qui mieux que, ajoute le Pr. Ibrahima Ikassa Maïga, pour observer le pays de bas en haut et inversement que le HCCT ? Nous avons découvert que, a souligné le ministre Maïga, tout au long de ces années, ils (les élus nationaux) ont mûrement réfléchi à la crise multidimensionnelle qui frappe le pays. « Sur tous les secteurs de la vie nationaux, ils ont des propositions concrètes qui ont été très souvent versées dans les différents débats nationaux (les concertations nationales sur la transition, le dialogue national inclusif, les assises sur le foncier, sur la corruption, la justice, les états généraux sur la décentralisation. Tout cela a été alimenté par des propositions du HCCT », a-t-il précisé. Alors, indique le Pr. Ikassa Maïga, nous avons dit que nous allons à la source, parce qu’il faut aller vers la refondation de l’Etat et pour refonder, il faut comprendre profondément les problèmes du Mali et envisager les solutions. Et des propositions, se réjoui le ministre, le HCCT en a ici.


Nous les prenons pour justement améliorer les propositions de relecture de programme d’actions de gouvernement pour pouvoir valider devant le parlement et avancer. Et je pense que ces propositions, très bientôt, sortiront et les Maliens les verront pour qu’on les commente ensemble, pour que nous améliorions ensemble, que nous décidions ensemble pour la voie de la refondation à suivre pour sortir le Mali de cette situation. Et je pense, dit enfin le ministre Ibrahima Ikassa Maïga avec assurance, que nous y parviendrons avec tout ce que nous avons engrangé aujourd’hui.

Hadama B. Fofana

Source: Le Républicain- Mali
Commentaires