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Interminable mandat du Conseil malien des chargeurs
Publié le vendredi 25 juin 2021  |  Le challenger
Cérémonie
© aBamako.com par Androuicha
Cérémonie de remise de kits alimentaires au CMC
Bamako, le 08 mai 2019 dans les locaux du Conseil Malien des Chargeurs. La Représentation du Port Autonome de Cotonou à Bamako a procédé à la remise de kits alimentaires à ses partenaires opérateurs économiques du Conseil Malien des Chargeurs. Elle respectait ainsi sa tradition de témoignage de solidarité vis-à-vis de la communauté musulmane à l`occasion de chaque mois béni de ramadan.
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Le mandat du bureau actuel du Conseil malien des chargeurs est arrivé à terme. Pour son renouvellement, le département en charge de l’Equipement et des Transports, au temps de Makan Fily Dabo, avait publié un arrêté pour convoquer le collège électoral. Pendant ce temps, des mouvements allaient bon train. Avec la chute du régime Bah N’Daou, rien ne filtre encore pour le lancement du processus.

L’incertitude plane, à moins que l’actuel ministre ne prenne à bras le corps le processus. Bien que la publication de l’arrêté ministériel ait coïncidé avec la chute du premier régime de transition, les membres du bureau n’ont fait aucun geste pour aller de l’avant. Apparemment, le bureau actuel veut encore traîner pour gagner des mois.

Maintien en résidence surveillée de Bah N’Daw et Moctar Ouane : Pourquoi tant de panique ?

La résidence surveillée illégale de Bah N’Daw et Moctar Ouane pourrait être motivée par une certaine panique dans les rangs de l’ex-Comité national pour le salut du peuple (Cnsp). Pourquoi tant de panique ? Qui a peur donc de l’ex-président et de l’ex-Premier ministre de transition ?

Une petite sortie de l’ex-Premier ministre Moctar Ouane de sa résidence où il fait l’objet d’une surveillance stricte par des Forces de défense et de sécurité depuis sa libération de Kati a crée, le 21 juin dernier, une certaine frayeur dans le milieu sécuritaire. L’ancien chef du gouvernement ne s’est jamais caché pour sortir de sa demeure.

Les éléments postés devant sa résidence ne pouvant pas empêcher le Premier ministre Ouane de sortir, auraient vite alertés leur supérieur hiérarchique. Un message officiel ayant fuité sur les réseaux sociaux a été envoyé aux différentes unités et compagnies de Sikasso pour rechercher « le véhicule Padro immatriculé BN 1675 MD Padro V8 veuve, couleur Beige ».

Moctar Ouane est revenu chez lui après ses courses. Selon RFI, il constate à son retour un renforcement du dispositif sécuritaire. « Dans la foulée, il reçoit Guillaume Nguefa, le chef de la division droits de l’homme de la mission de l’ONU au Mali pour faire passer des messages : l’ancien président de la transition Ba N’Daw et lui sont en résidence très surveillée et ne sont pas libres de leurs mouvements », détaille le confrère.

Depuis les événements du 24 mai et sa libération de Kati, Moctar Ouane n’était pas sorti de la résidence officielle des Premiers ministres sise à la Base aérienne à cause de la surveillance serrée dont il fait l’objet de la part des éléments des forces de défense et de sécurité. Tout comme l’ex-président de Transition, Bah NDAW. Un maintien en résidence surveillée illégal. Car jusque-là, aucune procédure judiciaire n’est engagée contre ces anciens dignitaires, pouvant donc justifier une telle restriction de liberté. Une mesure qui frappe aussi trois autres hauts gradés de l’Armée en détention à Kati depuis les événements du 24 mai 2021.

Pourquoi tant de panique ? Qui a peur donc de l’ex-président et de l’ex-Premier ministre de transition ? Qui les maintient en résidence surveillée ? Le colonel Assimi Goïta ? Une décision des membres de l’ex-Cnsp ? Difficile de répondre. La situation dans laquelle se trouvent Bah NDAW et Moctar Ouane doit interpeller tous les défenseurs de droits de l’Homme. Elle interpelle aussi le Premier ministre Dr Choguel Kokalla Maïga et le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, Mahamoudou Kassogoué. Il ne faut jamais se réjouir des violations des droits de telle ou telle personne au mépris des principes élémentaires du fonctionnement de la République. Nul n’est à l’abri des violations de ses droits. Si aujourd’hui c’est Bah NDAW et Moctar Ouane, demain, ce pourrait être…

Chiaka Doumbia

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