Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Flambée des prix des produits de première nécessité : La faute à la baisse de la production agricole 2020-2021 ?
Publié le mardi 29 juin 2021  |  aBamako.com
Visite
© aBamako.com par AS
Visite de JTZ Agriculture Innovation aux champs de riz de Baguineda
Le JTZ Agriculture Innovation a visité le 16 Octobre 2019, les champs de riz de Baguineda
Comment


Face à l’ascension vertigineuse des prix des produits à grande consommation, il y a lieu de chercher les raisons qui sont à l’origine de cette triste réalité. La Direction Générale du Commerce de la Consommation et de la Concurrencec(DGCC) essaie par tous les moyens de contrer ce phénomène récurrent en organisant des rencontres avec les acteurs des filières concernées, mais elle n’a pas pour autant satisfait la ménagère. Celle-ci, ne parvenant plus à remplir sa corbeille, se demande ce qui peut bien expliquer sa souffrance.

Contrairement aux dernières données publiées par le ministère de l’Agriculture, données selon lesquelles la production de céréales a grimpé à 10,4 millions de tonnes au terme de la campagne 2020-2021, soit une légère hausse par rapport au résultat de l’année précédente (10,3 millions de tonnes), la BCEAO elle, trouve que le secteur agricole malien a été en baisse de régime l’an dernier.

A l’instar du coton dont la production a chuté de plus de 75%, les principales cultures d’exportation et vivrières ont accusé un coup de mou au cours de la campagne 2020/2021. Selon les données rendues publiques par la BCEAO, les productions d’arachide, de maïs, de mil, de sorgho et de riz paddy ont baissé chacune de 5%. Ce repli généralisé contraste cependant avec la hausse de la production vivrière et des produits d’exportations - à l’exception du coton et du café-cacao - observée dans l’ensemble de l’espace communautaire (Uemoa).
Les spéculations comme l’arachide, le maïs, le mil-sorgho et le riz paddy sont ainsi tombées respectivement à 485 000, 3,6 millions, 3,2 millions et 3 millions de tonnes.
Pour la banque centrale, les inondations qui ont touché l’ensemble de la région sahélienne pourraient également expliquer ces contreperformances.

André SEGBEDJI
Commentaires