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Organe unique de gestion des élections : vers une mise en place consensuelle
Publié le mercredi 30 juin 2021  |  L’Essor
Rencontre
© aBamako.com par SA
Rencontre entre le MATD et les partis politiques
Bamako, le 04 mars 2021. Le Ministre de l`Administration Territoriale et de la Décentralisation, le colonel Abdoulaye MAIGA a rencontré à son cabinet, les partis politiques pour des discussions au sujet de l`organisation des élections à venir.
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La volonté du gouvernement d’aller vers la création d’un organe unique et indépendant chargé de l’organisation des futures élections de fin de Transition ne souffre d’aucun doute. C’est dans cette dynamique que le Centre international de conférences de Bamako abrite du 29 au 30 juin, l’atelier de réflexion sur la mise en place de l’Organe unique de gestion des élections (OGE).


La rencontre regroupe le gotha des acteurs du processus électoral dans notre pays : l’Administration, les partis politiques, la société civile et les experts nationaux. Elle vise à dégager un consensus définitif sur la possibilité de mettre en place l’OGE pour la conduite des différents scrutins prévus sous la Transition.

La cérémonie d’ouverture était présidée hier par le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le lieutenant-colonel Abdoulaye Maïga. Il avait à ses côtés sa collègue déléguée auprès du Premier ministre, chargée des Réformes politiques et institutionnelles, Mme Fatoumata Sékou Dicko. C’était également en présence du Délégué général aux élections, le général Siaka Sangaré, et bien d’autres invités.

Durant ces deux jours, les participants auront droit à la présentation de plusieurs communications sur les thèmes comme «L’état des lieux par rapport à l’Organe unique de gestion des élections» ; «Note d’orientation portant sur l’organisation des élections pendant la Transition au Mali» ; «L’expérience des structures de gestion des élections au Mali, les contraintes et défis de l’organisation des futures élections par l’Organe unique de gestion des élections à mettre en place».

S’y ajoute «la faisabilité, les contraintes, les moyens nécessaires et le temps indispensable à la mise en place de l’Organe unique de gestion des élections pour l’organisation des futures élections et les alternatives possibles pour le renforcement de la crédibilité du processus électoral».

Dans son discours d’ouverture, le chef du département en charge de l’Administration territoriale a indiqué que le présent atelier découle d’une synergie d’actions concertée, inclusive et transparente pour ériger les fondations du Mali nouveau. Toute chose qui est le fruit du dialogue politique constant entre le gouvernement d’une part, et les acteurs politiques, les organisations de la société civile d’autre part, sous le leadership du chef de l’État, le colonel Assimi Goïta. Le cadre était opportun pour le ministre Maïga de rappeler l’engagement très ferme du président de la Transition d’organiser des élections justes, transparentes et crédibles aux échéances prévues.

Peu de temps après sa nomination, le Premier ministre, Dr Choguel Kokalla Maïga, a instruit la réouverture du débat pour envisager la possibilité d’organiser les futures échéances électorales de la Transition par l’Organe unique de gestion des élections.

Ce, en prenant en compte, la double contrainte de la durée de la Transition et de la situation sécuritaire du pays qui est peu reluisante. Raison pour laquelle, il est apparu nécessaire pour le ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation de requérir l’avis des partis politiques et de la société civile sur cette question. D’où la tenue de cet atelier.

«C’est le lieu et le moment de vous réaffirmer notre volonté inébranlable de trouver les voies et moyens pour l’organisation d’élections dont les résultats seront acceptés par tous», a assuré le lieutenant-colonel Abdoulaye Maïga. Le ministre en charge de l’Administration territoriale s’est dit convaincu qu’à l’issue des deux jours d’échanges, la problématique de la mise en place de l’OGE sera résolue de façon consensuelle.
Aboubacar TRAORÉ

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LA SYNERGIE 22 Y ADHÈRE

La Synergie 22 des organisations de la société civile (OSC) se félicite de la volonté du gouvernement de mettre en place et d’opérationnaliser un Organe unique de gestion des élections (OGE). Elle l’a fait savoir au cours d’une conférence de presse tenue lundi à la Maison de presse sur le monitoring de la Transition au Mali.

Animée par le président de l’Observatoire pour les élections et la bonne gouvernance au Mali-Observatoire, Dr Ibrahima Sangho, la conférence a enregistré la présence des représentants de la Communauté des blogueurs du Mali (Doniblog), Consortium ELE-Citoyenneté et de la Fondation Tuwindi.

Dans une déclaration liminaire, le président de l’Observatoire a d’abord rappelé l’historique des organes de gestion des élections dans notre pays. Selon Dr Ibrahima Sangho, depuis l’avènement du multipartisme intégral, au lendemain du 26 mars 1991, plusieurs scrutins ont été organisés : la consultation référendaire le 12 janvier 1992, les 6 élections présidentielles et législatives, les 5 élections des conseillers communaux et plusieurs partielles.

Pour le conférencier, toutes ces élections ont nécessité l’expérimentation de plusieurs types d’administrations électorales. Notamment l’Organe unique de gestion des élections de 1992 à 1996, à travers le ministère de l’Administration territoriale, celui de 1997 à 1998, avec la Commission électorale nationale indépendante (Ceni).

Mais également 3 organes de gestion et de supervision, de 1999 à nos jours, avec le ministère comme organisateur principal, la Délégation générale aux élections (DGE), qui s’occupe du fichier électoral et le financement public des partis politiques. Sans oublier la Ceni comme organe de suivi et de supervision de l’ensemble du processus électoral.

À ce sujet, la Synergie 22 recommande de se référer à la Ceni de 1997, en corrigeant les deux problèmes majeurs qu’il avait connus. Le premier, c’est que la Ceni n’avait bénéficié que de 3 mois, après sa mise en place, pour organiser les élections. Le deuxième est relatif à l’accompagnement timide des représentants de l’État dans les circonscriptions administratives.

A. T.

Source: Essor
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