Politique2è assemblée plénière du Comité interparlementaire du G5 Sahel (CIP-G5 Sahel) : Un véritable test grandeur nature pour le colonel Malick DIAW.
Installé en décembre 2020 à la tête du Conseil National de la Transition (CNT), l’organe législatif faisant office de l’Assemblée nationale de la transition, le colonel Malick DIAW est appelé dans les tous prochains jours à un baptême de feu sur la scène internationale. À la faveur de la 2è assemblée plénière du Comité interparlementaire du G5 Sahel (CIP-G5 Sahel) qui se tiendra du 5 au 9 juillet prochain à Bamako, le président du CNT sera indirectement à l’école des présidents des Parlements du Burkina Faso, de la Mauritanie, du Niger, du Tchad.
Bien que ce soit au CICB et donc sur ses bases, il s’agit-là d’un véritable test grandeur nature, la première grande épreuve à jauger les aptitudes du militaire issu des rangs de Kati. S’il est déjà habitué à gérer les siens au CICB, force est de reconnaître que cette 2è assemblée plénière du CIP-G5 Sahel est une occasion pour le colonel DIAW de franchir une autre palette dans sa fonction occasionnelle. En face de ses pairs du Sahel ainsi que des parlementaires des cinq pays de l’espace, le numéro 2 du putsch du 18 août 2020 devra se muer en un véritable rompu à la tâche, histoire de ne pas laisser entrevoir les gènes d’un camp militaire.
Signalons que pour cette 2è assemblée plénière du Comité interparlementaire du G5 Sahel (CIP-G5 Sahel) dont l’ouverture de la plénière est prévue le jeudi 8 juillet à 10 heures au Centre international de conférences de Bamako, le thème central est «le rôle des parlementaires dans le renforcement de la participation citoyenne aux initiatives de développement et de paix au Sahel».
Selon les textes du CIP-G5 Sahel, la session plénière est précédée des réunions des cinq commissions qui dureront trois jours et seront ouvertes aux membres desdites commissions. Celles-ci se réuniront ensuite simultanément entre elles durant deux jours. C’est l’assemblée plénière qui sera marquée par la présence des présidents des Parlements du Burkina Faso, de la Mauritanie, du Niger, du Tchad ainsi que des parlementaires des cinq pays de l’espace.