La France est au Mali, à l’appel du gouvernement malien (il aime à le rappeler très souvent), mais elle a trahi cette confiance pour s’accoquiner avec les séparatistes qui ont amené dans leur sillage les djihadistes dont elle est venue combattre à nos côtés. C’est pour cette raison que le sentiment anti-français monte de jour en jour au sein du peuple malien.
Cette connexion avec les pires ennemis de notre nation dont l’objectif est de le faire éclater en actant la sécession du Nord du Mali, dans cet Accord de paix tant décrié par tous les maliens, à commencer par le signataire IBK lui-même qui n’a pas osé le publier, ni faire son service après-vente. C’est comme si l’Espagne héberge et protège les combattants du pays Basques français.
Les maliens qui ont salué l’intervention militaire de la France comme des libérateurs en réservant un accueil digne du Général de Gaule, à un nabot comme François Hollande qui très fier, va déclarer que “c’est le plus beau jour” de sa misérable de vie. Mais, le reste va venir, quand il va barrer la route de Kidal aux FAMa pour y installer les seigneurs de guerre de la pire espèce. C’est à partir de ce moment que les maliens commencent à comprendre à ce qui les arrive. On a fait rentrer le loup dans la bergerie. La France n’est pas venue nous libérer. Laurent Fabius déclarait à France 24 que les “Touaregs sont nos amis”. L’ex-Président Moussa Traoré va répliquer plus tard : “Et les autres Maliens ? Sont-ils les ennemis de la France ?”.
Il prédisait à sa fille qui était à ses côtés que le Mali va payer cher l’intervention française. Il va poursuivre, que si cela doit se faire, il faut qu’on le fasse dans l’honneur et la dignité”. Il veut dire sans que cela ne soit fait dans le chantage et la surenchère. Mais ce qu’on a déchiffré dans le comportement de la France, qui n’a exigé à aucun moment le désarmement des mouvements rebelles, après la signature de l’Accord de paix, entériné par les Nations unies dont le Conseil de sécurité vient régulièrement à Bamako, sermonner IBK, pour qu’il respecte ses engagements, a pris faits et causes pour les Touaregs.
Barkhane qui entretient une importante base à Kidal, tient en secret des rencontres avec la CMA dont ils forment les combattants et les fournit en armes sûrement parce qu’ils font des patrouilles ensemble. Ils ont transformé Kidal comme la capitale d’un État qui s’affirme de jour en jour car les troupes de la CMA ont attaqué les camps des FAMa pour les chasser de leur territoire dont ils disent maîtriser la totalité. Ils menacent fréquemment le gouvernement malien en disant que ses troupes sont prêtes à libérer son territoire de l’occupation malienne. C’est la France qui les a préparé et élaboré le plan d’opérations. Mais elle les retient pour le moment afin d’obtenir les réformes Constitutionnelles qui feront sauter le verrou institutionnel. Tout est fin prêt. Le coup d’Etat va rebattre les cartes. IBK a résisté du mieux qu’il a pu pour permettre à son armée de monter en puissance. Malheureusement, les généraux félons et son rapace de fils, président de la commission de défense du parlement, vont trouver dans les fonds de la Loi de programmation militaire, l’occasion de s’enrichir en montant des marchés de gré à gré truffés de surfacturations. Ils vont payer des aéronefs occasions au prix du neuf ou c’est la France qui sabote les 6 avionsA-29 neufs Super Tucano, qui seront livrés sans visée.
Seuls les hélicoptères russes seront livrés complets mais en réduisant la quantité commandée. Airbus va livrer un hélicoptère Puma qui ne volera que quelques heures et va rester cloué au sol. Bref, un vrai désastre, comme la hiérarchie s’en foutait du sort des soldats qui mourraient comme des mouches faute de couverture aérienne qui est très primordiale dans ce type de conflits asymétriques. La cupidité et l’impunité vont les pousser à détourner les dotations des troupes, notamment les carburants empêchant les patrouilles. Même, les pécules de la troupe ne seront épargnés.