Le PARENA est préoccupé par la persistance de la privation de liberté des anciens Président et Premier ministre de la Transition. Il s’étonne que d’autres personnalités arrêtées à l’occasion du coup de force du 24 mai continuent à être en état d’arrestation, malgré l’engagement des autorités de la Transition de les libérer.
Il s’indigne enfin que l’épouse de l’ancien Premier ministre de la Transition ait été empêchée d’exercer librement sa profession.
Face à cette dérive d’une dictature rampante, le PARENA élève sa voix pour dénoncer l’arbitraire de ces privations de liberté et exige que ces citoyens maliens soient mis en liberté.
Cette situation doit être une préoccupation pour tous les Démocrates maliens et le Parena salue la prise de position de l’Association Malienne des Procureurs et Poursuivants sur le sujet.
Dans l’Etat de droit que nous avons conquis de haute lutte, et conformément à la Déclaration Universelle des droits de l’homme, partie intégrante de la constitution du 25 février 1991, sont illégales toutes séquestration et arrestation opérées en dehors de tout contrôle judiciaire.
Le Parena en appelle donc à la responsabilité des autorités de la Transition pour mettre fin à l’arbitraire et créer un climat apaisé dans un pays meurtri.