Reportée en 2020 pour raison de la pandémie de COVID-19, la 25ème session de l’Espace d’Interpellation Démocratique (EID) a été lancée, hier, mercredi 30 juin 2021, dans la salle de Conférence du bureau du Médiateur de la République par le secrétaire permanent de l’EID, Adama Tiémoko Traoré, au nom du Médiateur de la République, Mme Sanogo Aminata Mallé. Il avait à ses côtés, Bréhima Kéita, chef de division suivi évaluation de l’EID, et Sidiki Toumagnon, chef de division organisation de l’EID. Son intervention était axée sur les points suivants : la présentation de l’EID ; les activités préparatoires ; les motifs du report de la 25ème session ; la situation des interpellations ; les activités préparatoires de la 25ème session ; la tenue de la 25ème session. Le dépôt des dossiers d’interpellation des citoyens commencent à partir du 1er juillet 2021 et continuent jusqu’ au 30 septembre prochain.
Nous avons convié la presse ce matin, dit le secrétaire permanent de l’EID, pour faire le lancement de l’EID comme d’habitude. Donc, dit Adama Tiémoko Traoré, la conférence de presse de ce matin se situait dans ce cadre. A l’occasion, dit-il, nous avons d’abord fait le point des interpellations traitées au cours de la 24ème session. Ensuite, souligne-t-il, nous avons expliqué de long en large les raisons du report de la 25ème session de l’EID en 2020 pour cause de la COVID-19 dont les mesures barrières ne pouvaient pas être respectées au contexte de l’organisation de l’EID. C’est pour dire à la presse, indique Adama Tiémoko Traoré, que les activités de la 25ème session vont être lancées à partir de ce matin. Pour dire à la presse qu’à partir du 1er juillet 2021 et jusqu’au 30 septembre prochain, nous allons recevoir les dossiers d’interpellations à Bamako et dans les démembrements du Médiateur de la République dans les Régions. Pour ce faire, pour nous aider dans notre travail, dit-il, le Médiateur de la République invite la presse à être des relais pour informer largement le public, les citoyens, pour interpeller massivement le gouvernement dans le cadre de la 25ème session, prévue en décembre prochain, notamment les femmes qui sont de moins en moins nombreuses à faire des interpellations.
A ce jour, dit Adama Tiémoko Traoré, nous sommes dans les préparatifs. « On a commencé par l’évaluation de la session précédente. Avant, il y a eu une réunion de suivi. Demain, nous allons tenir une seconde réunion, et après nous allons tenir l’atelier dévaluation. Les conclusions de ces différentes réunions vont être remises aux membres du jury d’honneur qui vont apprécier pour la préparation de la 25ème session », a fait savoir le secrétaire permanent de l’EID. L’innovation majeure cette année, dit-il, est que c’est un nouveau Médiateur de la République qui est là : Mme Sanogo Aminata Mallé. Pour la réussite de cette 25ème session, Adama Tiémoko Traoré a souhaité plus d’amélioration dans la situation actuelle de la COVID-19. Sinon, dans l’organisation pratique sur le terrain, rassure le secrétaire permanent, il n’ y a pas d’inquiétude.
Adama Tiémoko Traoré a rappelé que lors de la 24ème session de l’EID, 246 interpellations ont été retenues. Les 38 interpellations retenues pour la lecture le 10 décembre ont reçu des réponses de la part des départements ministériels. Pour les 208 interpellations retenues pour suite à donner, ajoute Adama Tiémoko Traoré, 158 ont reçu des réponses de la part des départements ministériels, soit 75,96%. Concernant les recommandations du Jury d’honneur, ajoute le secrétaire permanent, seuls les ministères de la justice, de la santé, de l’éducation nationale, de la refondation de l’Etat, chargé des relations avec les institutions n’ont pas encore réservé de réponses.